Israël étudie la possibilité d’envoyer une délégation de négociateurs en Égypte dans les prochains jours pour étudier la possibilité de faire avancer un accord sur les otages. En réalité, la décision dépend largement des réponses qui seront obtenues lors des réunions des médiateurs avec les hauts responsables du Hamas arrivés au Caire.
Israël est en effet encouragé par le message sans compromis du président élu américain Donald Trump, sur la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, avant même son entrée en fonction le 20 janvier. « Si les otages ne sont pas libérés avant mon investiture, il y aura Ce sera l’enfer au Moyen-Orient », a publié hier Donald Trump sur son réseau « Truth Social ».
« Tout le monde parle des otages détenus de manière si violente, inhumaine et contre la volonté du monde entier au Moyen-Orient – mais ce ne sont que des paroles, pas des actes. Écoutez cette vérité : si les otages ne sont pas libérés avant le 20 janvier 2025, date à laquelle je prendrai fièrement mes fonctions de président des États-Unis, le Moyen-Orient en paiera le prix. »
En outre, la position de départ d’Israël dans les négociations sera la proposition de médiation finale présentée par l’administration Biden le 16 août. Selon ladite proposition, un cessez-le-feu de six semaines sera mis en œuvre, au cours duquel les otages et prisonniers palestiniens seront libérés, et les négociations reprendra aux termes d’un cessez-le-feu permanent.
Selon cette proposition, l’armée israélienne réduirait considérablement sa présence sur l’axe de Philadelphie, mais ne se retirerait pas complètement, comme l’a déjà confirmé un responsable israélien à la fin de la semaine dernière. De plus, les discussions sur un cessez-le-feu permanent seront reportées à la deuxième phase de l’accord.