Mohammed C. mis en examen pour les meurtres de la Réunionnaise Nathalie Boyer et Laïla Afif

Mohammed C. mis en examen pour les meurtres de la Réunionnaise Nathalie Boyer et Laïla Afif
Mohammed C. mis en examen pour les meurtres de la Réunionnaise Nathalie Boyer et Laïla Afif

Arrêté le 25 novembre en Bourgogne, le retraité a été mis en examen et écroué lundi 2 décembre 2024 pour meurtre dans l’affaire des disparus isérois. Il est soupçonné d’avoir tué la Réunionnaise Nathalie Boyer, 15 ans, en 1988 et Leila Afif, 40 ans, en 2000. Le suspect, qui nie les faits, est placé en détention, selon les informations du Parisien.

Cinq jours après son interpellation, au petit matin dans l’appartement de sa compagne, à Dijon (Côte-d’Or), Mohammed C. a été mis en examen ce lundi par un juge d’instruction de la chambre des affaires froides du tribunal de Nanterre, pour meurtres de Nathalie Boyer et Laïla Afif.

Ces deux dossiers appartiennent au dossier dit des « disparus de l’Isère » repris depuis 2022 par ce centre spécialisé dans les dossiers non résolus.

Selon Le Parisien, Mohammed C. a été confondu par des traces ADN retrouvées sur différents objets liés à la scène de crime concernant Laïla Afif.

Le “travail de la SR (section de recherches) de Grenoble a permis de faire le rapprochement” entre ces deux dossiers, a expliqué à l’AFP Maître Corinne Herrmann, avocate de la famille de Nathalie Boyer.

« Les charges retenues contre lui sont totalement contestées. Il est bouleversé. La justice vient le chercher et lui parle de faits très anciens. Il est également bouleversé par la détention», ont déclaré aux médias ses avocats, Maîtres Émilie Boyé et Pierre-Vincent. Connault, du barreau de Dijon.

– Un meurtrier présumé arrêté en Bourgogne –

Cet homme d’une soixantaine d’années a été interpellé lundi 25 novembre en Bourgogne et placé en garde à vue dans les locaux des gendarmes de la section de recherche de Grenoble après avoir été identifié grâce à son ADN.

Sa garde à vue a été levée vendredi matin. Il a ensuite été présenté à un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Dijon, qui l’avait placé en détention, dans l’attente de son transfert à Nanterre.

Il est soupçonné d’être impliqué dans le meurtre de Leïla Afif, tuée en 2000 à La Verpillière, et dans celui de la Réunionnaise Nathalie Boyer, 15 ans, retrouvée égorgée en août 1988 à Saint-Quentin-Fallavier.


– La Réunionnaise Nathalie Boyer, tuée en 1988 –

Nathalie Boyer, une adolescente réunionnaise, a disparu le 2 août 1988 en fin de journée, à Villefontaine, non loin du domicile de Mohammed C., déjà établi dans la région au moment des faits. L’écolière, qui vivait dans un foyer, rendait visite à sa mère et n’est jamais réapparue.

Le corps de Nathalie Boyer a été retrouvé le 4 août 1988, au bord d’une voie ferrée, par un cheminot. L’autopsie avait déterminé à l’époque que la jeune Réunionnaise avait été égorgée, sans avoir subi de violences sexuelles.

Le centre des crimes en série ou non résolus de Nanterre («cold cases»), créé en 2022, a relancé ces deux procédures, désormais réunies.

Nathalie Boyer fait partie des victimes du dossier des « disparus de l’Isère » qui concerne neuf disparitions ou meurtres d’enfants dans le département entre 1983 et 1996.

www.imazpress avec AFP/[email protected]

Justice, Faits Divers, Nathalie Boyer

 
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