Pour qui voter dans votre circonscription ? – .

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C’est ce dimanche que nous devons voter pour le premier tour des élections législatives. Vérifiez quels sont les candidats de chaque parti dans votre circonscription et découvrez lequel est le plus proche de vos idées politiques.

►Trouvez des candidats dans votre circonscription en recherchant votre commune ou votre département :

Nous voilà, ce dimanche à 20 heures, les résultats du premier tour des élections législatives anticipées seront connus. Cependant, il peut être délicat de savoir qui est candidat dans votre circonscription et quels partis sont représentés. En effet, du fait des alliances, les partis ne participent pas forcément dans la plus grande transparence lors de ce scrutin législatif. Ces élections législatives sont entourées d’un certain flou pour le grand public. C’est pourquoi Linternaute.com a choisi de vous simplifier la tâche en mettant à votre disposition plusieurs outils pour vous permettre d’identifier tous les enjeux du scrutin et d’avoir toutes les cartes en main pour voter ce dimanche.

Les grands groupes (Majorité Présidentielle, Nouveau Front populaire et Alliance RN-LR) brouillent les lignes et ne facilitent pas la tâche des électeurs en leur permettant d’identifier clairement la couleur de chaque candidat à la députation dans leur circonscription. D’autant que dans les 577 circonscriptions que compte le pays, pas moins de 4 000 candidats seront en lice pour le premier tour des élections législatives. De quoi donner le vertige.

LFI, une chaîne mélenchoniste, une gauche socialiste ou écologiste ? Un pur macroniste ou un allié au regard critique sur le chef de l’Etat ? Rassemblement national ou amis d’Eric Ciotti ? Qui sont les vrais candidats des trois principaux blocs de votre circonscription ? Nous avons analysé les candidatures des trois grands groupes qui devraient concourir pour la majorité en réattribuant à chacun une étiquette de parti (LFI, PS, EELV, PCF, DVG, Renaissance, Modem, Horizons, Parti Radical, DVD, LR, RN…). candidat.

Grâce au moteur de recherche ci-dessus, découvrez tous les candidats de votre circonscription en recherchant une ville, une commune ou un département. Cliquez également sur nos cartes pour retrouver les candidats parti par parti et y voir un peu plus clair dans cette élection à enjeux élevés.

Quelques heures après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le Parti socialiste, le Parti communiste, Europe Ecologie Les Verts, La France insoumise, Place publique et le pôle écologiste se sont réunis pour construire une alliance. En quelques jours, les partis de gauche se sont répartis les circonscriptions afin de présenter des candidats uniques : 229 pour La France insoumise, 175 pour le Parti socialiste-Place publique, 92 pour les écologistes et leurs alliés, 50 pour les communistes. Voici la répartition par circonscription :

Sur le quota de La France insoumise, Adrien Quatennens, initialement candidat, a finalement renoncé à sa candidature dans le Nord suite à une bronca concernant sa condamnation pour violences conjugales fin 2022. LFI a investi à sa place Aurélien Le Coq, co-national leader des Jeunes Insoumis. Par ailleurs, le non-réinvestissement de plusieurs députés en désaccord avec Jean-Luc Mélenchon a fait polémique : Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis), Raquel Garrido (Seine-et-Marne), Danielle Simonnet (Paris), Frédéric Mathieu (Ille- et-Vilaine) et Hendrik Davi (Bouches-du-Rhône). En revanche, le député de la Somme François Ruffin est candidat à sa réélection, tout comme la députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain. LFI a également décidé d’investir le militant du NPA Philippe Poutou dans la 1ère circonscription de l’Aude.

Côté socialiste, la candidature de François Hollande a fait réagir : l’ancien président de la République a été investi dans la 1re circonscription de la Corrèze, son fief. Autre candidature surprenante : celle de l’ancien ministre de la Santé d’Emmanuel Macron, Aurélien Rousseau, investi par Place publique dans la 7e circonscription des Yvelines. Ce dernier a quitté le gouvernement suite au vote de la loi sur l’immigration. Côté communiste, le jeune Léon Deffontaines, tête de liste défaite aux élections européennes, est candidat dans la 3e circonscription de la Somme. Le patron du PCF, Fabien Roussel, est candidat à sa réélection dans le Nord. Côté EELV, la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier, se présente comme suppléante de Samira Laal dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.

A droite, la branche de LR qui a suivi Eric Ciotti dans son rapprochement avec le parti de Jordan Bardella présente 62 candidats, qui seront donc soutenus par le RN. Le Rassemblement national, de son côté, réinvestit la grande majorité de ses députés sortants. Voici le détail des candidatures :

Parmi les candidats à suivre, ceux de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais (11e), Jean-Phlippe Tanguy dans la Somme (4e) ou encore Sébastien Chenu dans le Nord (19e). La branche minoritaire de LR, qui a suivi son président Eric Ciotti, compte en premier lieu le député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes lui-même, qui n’aura donc pas de candidat RN face à lui. Il a été suivi dans son alliance par une autre députée du département, Christelle d’Intorni, ainsi que par le président des Jeunes Républicains, Guilhem Carayon, qui se présente dans le Tarn. Le député sortant Meyer Habib, dans la 8e circonscription des Français établis hors de France, suit également le mouvement. A noter également la candidature de plusieurs chroniqueurs de CNews sous cette double investiture : Guillaume Bigot, Sébastien Laye, Philippe Fontana et Charles Prats. Une ancienne députée macroniste, Typhanie Degois, a également rejoint l’alliance et se présente en Savoie.

La majorité des députés LR sortants a toutefois refusé l’alliance avec le RN : la branche historique du parti a annoncé très tôt avoir investi « près de 400 candidats dans 93 départements et dans les circonscriptions des Français de l’étranger ». Le secrétaire général du parti est naturellement candidat à sa réélection dans le Doubs, tandis que le patron sortant des députés LR, Olivier Marleix, se présente dans la 2e circonscription d’Eure-et-Loir.

Renaissance, Horizons et MoDem, les trois principales forces macronistes, réinvestissent sans surprise la plupart de leurs députés sortants. Mais conformément aux annonces faites par l’exécutif, la majorité présidentielle ne présente pas de candidats face à certains candidats d’autres camps, jugés « constructifs » ou dans « l’arc républicain ». Voici le détail des candidatures :

La branche historique de LR a en effet conclu quelques arrangements locaux avec la majorité présidentielle. Cette dernière a également décidé de ne pas investir de candidats face à une vingtaine de députés sortants, LR, socialistes ou issus du groupe LIOT. Ainsi, aucun candidat « Ensemble pour la République » n’a été investi face à François Hollande en Corrèze. Par ailleurs, quelques accords ont été trouvés avec LR au niveau local : dans les Hauts-de-Seine, la droite et les macronistes présentent des candidats uniques dans chaque circonscription. Des accords similaires en Loire-Atlantique et à Marseille par exemple.

Par ailleurs, plusieurs membres et anciens membres du gouvernement sont candidats à ces législatives : le Premier ministre Gabriel Attal se présente dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, sa prédécesseure Elisabeth Borne dans la 6e du Calvados. Gérald Darmanin candidat dans le 10e du Nord, Olivier Véran dans la 1re de l’Isère, Stéphane Séjourné dans le 9e de Paris. En revanche, l’ancien ministre des Solidarités Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol en mai, n’a pas reçu l’investiture de la majorité présidentielle pour être candidat à sa réélection dans l’Ain.

Cliquez sur un département pour consulter la liste des circonscriptions et des candidats proches de chez vous :

Candidats dans votre commune

Dimanche 30 juin, les résultats du premier tour qualifieront tous les candidats ayant obtenu au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits. Ils seront, la plupart du temps, au nombre de deux, mais triangulaires (3 candidats au second tour) voire quadrangulaires (4 candidats au second tour) sont possibles. Le second tour donnera lieu à d’intenses discussions pour le transfert des voix, avec soit de nouvelles alliances, soit des retraits, soit des appels au vote, qui pourraient s’avérer décisifs. La date limite de dépôt des candidatures pour le second tour a été fixée au mardi 2 juillet, à 18 heures. C’est à ce moment-là que l’on connaîtra précisément les candidats susceptibles d’entrer (ou de revenir) à l’Assemblée nationale après la dissolution décidée par Emmanuel Macron.

Les 577 candidats vainqueurs du 7 juillet, devenus députés, devraient se réunir pour la première fois le 18 juillet au Palais Bourbon. D’ici là, des négociations auront également commencé pour trouver une majorité de principe et soutenir un nouveau gouvernement avec très probablement un nouveau Premier ministre à sa tête. Ce dernier sera-t-il compatible avec la politique d’Emmanuel Macron ou le chef de l’Etat sera-t-il contraint à la cohabitation pour achever son mandat ? Premier élément de réponse avec les résultats de ces législatives.

 
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