une journée de mobilisations éparses contre l’extrême droite

une journée de mobilisations éparses contre l’extrême droite
une journée de mobilisations éparses contre l’extrême droite

Ils font campagne comme leurs homologues politiques. A trois jours du premier tour des élections législatives anticipées, les militants CGT de Vienne ont multiplié les mouvements de grève, jeudi 27 juin 2024, pour lutter contre l’extrême droite et appeler à voter en faveur du Nouveau Front populaire. La section CNPE Civaux a été la première sur le pont à 7 heures du matin, à l’entrée de la centrale, pour distribuer des tracts aux salariés.

« L’important c’est de se mobiliser tous les jours »

Des membres de la CGT du CHU de Poitiers les ont imités, entre 12 heures et 13 heures, sur le parvis de la tour Jean-Bernard. Outre le contexte national, ils ont présenté des revendications sociales liées à l’hôpital. « Nous réclamons une augmentation du point d’indice, la régularisation des statuts précaires, la fin des fermetures de lits, le retour de la retraite à 60 ans, la fin des horaires de 12 heures… »énumère Marie Brossard, militante de la section. Une réunion générale du personnel est également prévue ce vendredi 28 juin, à 9 heures, en marge du conseil de surveillance de l’établissement.

La CGT était également à l’initiative de deux rassemblements. En milieu de matinée, 80 personnes se sont d’abord rassemblées sur l’esplanade François-Mitterrand à Châtellerault. Julien Delhoume, du syndicat local de la CGT, a appelé à bloquer le « F-Haine ». « Nous rencontrons beaucoup de salariés, de camarades, déçus, désespérés par ce qui se passe. Nous sommes là aujourd’hui pour leur dire qu’il existe une alternative, que nous pouvons gagner et enfin vivre, tous, des jours heureux. »a poursuivi au micro un militant CGT.

A Châtellerault, 80 personnes se sont rassemblées sur l’esplanade Mitterrand au centre-ville.
© (Photo NR-CP, Anthony Floc’h)

Puis, vers 14 heures, plus de 70 personnes se sont rassemblées au rond-point de la gare de Poitiers. Une faible affluence qui a repoussé toute idée de manifestation dans le centre-ville. Mais pas au point de décourager Julien Hémon, secrétaire du syndicat départemental : « L’important est de se mobiliser tous les jours. Nous sommes là pour soutenir les travailleurs et tous ceux qui luttent contre l’extrême droite. » Lui et ses camarades seront de retour ce vendredi, à partir de 7 heures, pour distribuer des tracts aux alentours du centre commercial de Poitiers Grand Large.

Malgré des délais serrés, la CGT espérait une mobilisation intersyndicale. Mais la CNT-SO (Confédération nationale de solidarité ouvrière) a organisé son propre rassemblement, avec une poignée de manifestants, dans la matinée devant le rectorat. Tandis que près de 80 personnes répondaient à l’appel de la Ligue des droits de l’Homme à 18 heures à Châtellerault. Et à la place, Force Ouvrière a annoncé son intention de porter plainte, « après avoir été informé que son logo avait été utilisé illégalement dans un tract non signé et non identifié que des représentants CGT du CHU de Poitiers auraient distribué ».

 
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