Nadège100Gène se confie sur son déni de grossesse

Nadège100Gène se confie sur son déni de grossesse
Nadège100Gène se confie sur son déni de grossesse

Quand on a 23 ans et qu’on prend la pilule, on ne penserait jamais qu’un simple mal de ventre puisse entraîner un déni de grossesse. C’est pourtant ce qui est arrivé à Nadège, plus connue sous le nom de Nadege100gene, une comédienne de 41 ans, qui travaille également chaque mois sur le compte Instagram Parents.

En effet, il y a 18 ans, alors que la jeune femme vivait encore chez sa mère, elle raconte : « Un matin, je me lève avec un mal de ventre et ma mère prend donc rendez-vous avec un médecin généraliste où je vais et qui lui décrit les symptômes gastro.

Malgré les médicaments prescrits par le médecin, les symptômes ne disparaissent toujours pas, voire s’aggravent. Il est donc temps d’aller aux urgences. Rapidement, le premières poussées apparaît mais Nadège est toujours dans une incertitude totale quant à son état. ” Je ne suis pas prise en charge directement et je commence vraiment à ne plus pouvoir subvenir à mes besoins, je panique “, elle explique. A un moment donné, l’infirmière décide quand même de regarder son entrejambe et annonce finalement à Nadège qu’elle est enceinte et qu’elle est sur le point d’accoucher.

UN choc total pour la jeune femme, qui doit alors annoncer la nouvelle à sa mère. Mais, après l’accouchement, les médecins ont rapidement annoncé à Nadège que l’enfant ne survivait pas. “ Je suis un peu sur le mantra que rien n’arrive pour rien et par hasard, donc d’un côté j’ai eu du soulagement et de l’autre je me suis dit « pourquoi moi ? « . Ce fut l’un des événements les plus marquants et traumatisants de ma vie, il m’a donc fallu beaucoup de temps pour en parler. « .

Pour affronter cette épreuve, Nadège a pu compter sur le soutien de sa mère : « Ma mère est une battante, résiliente et elle ne m’a pas du tout grondé, au contraire, nous avons gardé le secret très très longtemps à toute ma famille. « .

Pourtant, plus de 10 ans plus tard, Nadège réalise qu’il est temps d’en parler. événement traumatisant et pour en guérir : « Ma mère et moi voulions « dissimuler l’affaire », mais cela n’a fait que passer l’affaire sous le tapis et n’a finalement pas guéri le traumatisme que j’avais subi. « . Elle ajoute : ” Le déni est déjà un traumatisme, l’accouchement est un traumatisme, perdre son enfant c’est un traumatisme « .

Aujourd’hui maman d’un garçon de neuf ans, Nadège amène à son tour un message de force et de soutien à toutes les femmes qui vivent ou ont vécu cette épreuve. Ainsi souligne-t-elle : « Ce n’est pas de ta faute. Je pense qu’être aidé par la suite pour comprendre, pouvoir assimiler tout ce qui s’est passé, est très important et nécessaire et puis aussi en parler à ses proches et ne pas le minimiser. « .

 
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