FAITS DIVERS. Un accident de la route impliquant deux véhicules a fait quatre blessés, dont un grièvement, samedi 22 juin, en fin d’après-midi à Villiers-en-Lieu.
L’état des deux véhicules laisse présager la violence du choc. “De toute façon, ici, ça va trop vite, tout le temps, comme maintenant”, s’accordent à dire des témoins ou des habitants de la zone de l’accident. Il est presque 18 heures, samedi 22 juin, Grande rue à Villiers-en-Lieu. Une Renault Mégane avec un chauffeur et deux passagers à son bord arrive en provenance de Saint-Dizier, via la D 111. Dans l’autre sens de circulation, une Peugeot 306 arrive avec son seul chauffeur. Aucun n’habite à Villiers-en-Lieu, le chauffeur de la 306 habite Saint-Dizier ; les occupants de la Mégane habitent dans le secteur mais ont de la famille à Villiers.
L’un des pilotes d’hélicoptère
Pour des raisons que devra préciser l’enquête de la Police Nationale de Saint-Dizier, les deux véhicules se sont heurtés frontalement, au croisement avec la rue du Bois (en direction de la ferme). Très vite, les pompiers de Saint-Dizier sont intervenus sous la houlette du lieutenant Emmanuel Singer, commandant des opérations de secours, rejoint par le Smur. Les deux conducteurs, le conducteur de la Mégane, âgé de 60 ans, et celui de la 306, âgé de 28 ans, ont été soignés par les médecins du Smur.
Souffrant du dos, le sexagénaire a été transporté en relative urgence au centre hospitalier de Saint-Dizier. Le conducteur de la 306, plus gravement touché, a également été dirigé par le Smur pour être transporté par avion vers les CHU de Reims ou de Nancy. Il souffrait de douleurs au dos et au cou et avait déjà subi un traumatisme cervical suite à un autre accident quelques semaines auparavant. Quant aux deux passagers de la Mégane, âgés de 52 et 59 ans, ils ont été envoyés au centre hospitalier de Saint-Dizier. L’un d’eux est resté incarcéré plus longtemps, en attendant le renfort des pompiers d’Eclaron.
Les policiers de Saint-Dizier ont régulé la circulation de part et d’autre de l’accident lors de l’intervention. Si la vitesse est mise en cause, des analyses toxicologiques devront déterminer si les conducteurs ont consommé de l’alcool ou des drogues. Plusieurs élus de Villarreal, dont le maire Eric Bonnemains, étaient sur place.
NF
