Le directeur du parc du Fjord du Saguenay se souvient d’un glissement de terrain mortel

Le directeur du parc du Fjord du Saguenay se souvient d’un glissement de terrain mortel
Le directeur du parc du Fjord du Saguenay se souvient d’un glissement de terrain mortel

Une tragédie s’est produite dans le parc national du Fjord-du-Saguenay le 1erest Juillet 2023. La nature s’est déchaînée, emportant la vie de deux personnes, qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment. L’événement tragique est encore présent dans la mémoire du directeur du parc, Jérôme Perrin-Gouron.

Le 1er juillet, j’étais au bureau et à 12 heuresh, avant d’aller manger, j’ai regardé la météo, puis il n’y avait rien. À 12hLe 30, il a commencé à pleuvoir et puis la longueur du truc, là, c’était inattendu, complètement », « texte » : « Je m’en souviens très bien. J’étais ici le 1er juillet, j’étais au bureau et à 12 heures, avant d’aller manger, j’ai regardé la météo, et puis il ne s’est rien passé. A 12h30, il a commencé à pleuvoir et puis la durée du truc, là, c’était inattendu, complètement «}}»>Je m’en souviens très bien. J’étais ici le 1erest Juillet, j’étais au bureau et à 12 heures, avant d’aller manger, j’ai regardé le bulletin météo, et puis il n’y avait rien à venir. À 12h30, il a commencé à pleuvoir et puis la durée, là, c’était inattendu, complètementse souvient Jérôme Perrin-Gouron.

Il se souvient très bien des minutes qui ont précédé le glissement de terrain meurtrier. En effet, de nombreux glissements de terrain se sont produits à plusieurs endroits du parc ce jour-là. Environnement Canada estime qu’il est tombé 130 millimètres de pluie dans ce secteur.

Pour nous, cela a plutôt commencé à l’entrée du parc. […] un premier petit toboggan, avec un épicéa qui est tombé et c’est de là qu’on a fermé l’entrée du parcil dit.

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Les arbres tombés témoignent de la violence de la tempête de l’année dernière.

Photo : Radio-Canada

Les événements se sont ensuite déroulés très rapidement.

Les gardes du parc qui se trouvaient au camping, en redescendant, sont tombés sur un arbre. En effet, juste après le camping, ils voulaient ouvrir la route aux clients qui revenaient au même moment et c’est là que le drame s’est produit. J’ai entendu mon garde-parc à la radio demander un appel d’urgence au 911.explains Jérôme Perrin-Gouron.

Cela semble certainement irréaliste. Vous avez l’impression d’être dans un film et puis vous dites : « Non, ce n’est pas possible, cela ne peut pas arriver. »

Une citation de Jérôme Perrin-Gouron, directeur général, parc national du Fjord-du-Saguenay

Évacuations

Cinq de ses salariés ont prêté main forte aux secours pour secourir Jean-Philippe Caty, grièvement blessé dans ce drame.

Nous sommes 66 salariés, nous avons tous été touchés par ce qui s’est passé, qu’ils soient présents ou non.croit le directeur du Parc. Je pense que ces 5-là l’étaient encore plus.

En plus de rechercher les deux personnes emportées par l’un des glissements de terrain, il a également fallu évacuer les clients du parc. Environ 150 personnes ont été transportées en lieu sûr par bateau et les 85 clients coincés au camping ont été évacués par hélicoptère le lendemain.

Des traces encore visibles

Les cicatrices laissées par la violente tempête sont encore visibles un an plus tard. Des arbres tombés et des falaises arrachées témoignent de la puissance de la tempête qui a frappé le parc national.

Un seul sentier de randonnée, celui des Méandres, a été endommagé. Toutefois, certains tronçons de la route demeurent endommagés et la circulation y alterne toujours.

Ce que nous avons fait l’année dernière, les cinq semaines où nous avons été fermés après le 1er juillet […] ce sont des travaux d’urgence. Ensuite, nous avons sécurisé la route pour pouvoir absolument rétablir l’accès au parc, mais nous n’avons certainement pas réaménagé la route. […] Cette année, en fait, c’est tout le côté ingénierie qui démarre car la route a été touchée de différentes manières.explains Jérôme Perrin-Gouron.

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La circulation est alternée sur certains tronçons de la voie d’accès.

Photo : Radio-Canada

Le garde-corps situé à proximité du lieu du drame n’a toujours pas été remplacé.

Le directeur général du parc estime que son équipe est intervenue adéquatement l’an dernier.

Le 1er juillet, qu’après. », « texte » : « Il y a toujours des petites choses à corriger, toujours, quel que soit l’événement, même s’il s’agit de récupérer quelqu’un qui s’est simplement foulé une cheville sur le sentier. […] Honnêtement, je suis très fier de ce que mes équipes ont fait, le 1er juillet et après. “}}”>Il y a toujours des petites choses à corriger, toujours, quel que soit l’événement, même s’il s’agit de récupérer quelqu’un qui s’est simplement foulé une cheville sur le trail. […] Honnêtement, je suis très fier de ce que mes équipes ont fait, tant sur le 1est Juillet, jusqu’après.

La réalité du changement climatique

Jérôme Perrin-Gouron s’attend à ce que les phénomènes météorologiques significatifs deviennent plus violents et plus fréquents dans les années à venir.

C’est un effet direct du changement climatique, j’en suis convaincu. Et c’est sûr que ça va malheureusement faire de plus en plus partie du quotidien. C’est toujours très ciblé.il mentionne.

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Plusieurs glissements de terrain se sont produits dans le parc national du Fjord-du-Saguenay le 1er juillet 2023.

Photo : Radio-Canada

Il espère que Rivière-Éternité ne sera pas frappée une deuxième fois, mais il ne se fait aucune illusion. Il croit que les choses pourraient se reproduire. Comme tout son personnel, il est désormais sur ses gardes lorsque la pluie commence à tomber.

: \”Je ferme la route 30minutes\”. Tu ferais mieux de te taire 30minutes pour rien et en perdre 30minutes à tout le monde [perdre] deux vies », « texte » : « Je ne voudrais pas qu’aujourd’hui, s’il y a un gros orage, un de mes managers qui est de service dise : « Je ferme la route pour 30 minutes ». Mieux vaut se taire 30 minutes pour rien et faire perdre 30 minutes à tout le monde que [perdre] deux vies”}}”>Je ne blâmerais pas l’un de mes managers en service aujourd’hui, s’il y a une grosse tempête, de dire : « Je ferme la route pendant 30 minutes ». Il vaut mieux le fermer 30 minutes pour rien et faire perdre 30 minutes à tout le monde que [perdre] deux vies conclut-il.

 
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