Mais l’arrestation d’un commandant militaire ayant accès à des informations classifiées sur des opérations spéciales est beaucoup plus rare.
L’homme, arrêté “ces derniers jours” selon un communiqué du SBU à l’AFP, est accusé de “haute trahison” et risque la prison à vie, ont précisé les services secrets ukrainiens, précisant avoir saisi des moyens électroniques “clandestins” à son domicile. ». « communication.
La tâche du suspect était de “transmettre des plans d’opérations” depuis Kiev organisées “derrière les lignes ennemies”, a indiqué le SBU.
Ses contacts russes étaient particulièrement intéressés, selon le SBU, par des informations « sur les sabotages et les raids de reconnaissance ukrainiens » dans les zones occupées du sud.
Il s’agit des régions de Zaporizhia et de Kherson, partiellement sous occupation russe depuis 2022, et de la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par Moscou en 2014.
“La taupe a utilisé sa position pour obtenir des informations” sur les mouvements des forces ukrainiennes, “leurs armes et leurs objectifs”, a rapporté le SBU, selon lequel “les Russes avaient l’intention d’utiliser ces informations pour éliminer les soldats des forces spéciales ukrainiennes”. sur le devant.