Alors que la 123e édition de Roland-Garros s’achève ce dimanche, Björn Borg, détenteur de 6 titres porte d’Auteuil, a reçu RTL pour une interview exclusive, dans la loge Rolex, face à ce court central, un court métrage « vraiment exceptionnel » pour lui.
C’est ici qu’il a remporté son premier titre du Grand Chelem en 1974, il y a 50 ans. « C’était vraiment particulier, mon premier Grand Chelem à Paris, à Roland-Garros, c’était vraiment exceptionnel“, nous dit-il. « Je n’étais pas le favori. Je savais que je jouais du bon tennis, mais je n’étais pas forcément favori et match après match, je me sentais de mieux en mieux, j’ai commencé à jouer de mieux en mieux, mais je n’avais aucune pression cette année en particulier. Réaliser cela était l’un de mes rêves« .
Le Suédois se souvient aussi de l’ambiance et du soutien du public. “Je pense que tout le monde m’aimait beaucoup. Les gens, je crois qu’ils m’aimaient beaucoup, les Français. Et même aujourd’hui, je crois qu’ils m’aiment encore un peu. (…) Roland-Garros, pour les Français, pour les joueurs français, ça a vraiment beaucoup de sens. Pour moi aussi, parce que je suis Européen, je suis Suédois, donc c’est logique que je vienne ici », confie-t-il.
Trois années de suite, Björn Borg réalise le doublé Roland-Garros-Wimbledon. “C’étaient deux choses vraiment sublimes et faisaient partie d’un rêvejouer ici, à Paris, et juste après, le parcours central de Wimbledon, ce sont les deux meilleures choses. Bien sûr, il faut s’adapter aux surfaces, mais nous l’avons fait, nous l’avons accompli. Si on est un grand joueur, il faut savoir s’adapter à toutes les surfaces, quelles que soient les conditions », ajoute-t-il.
J’ai eu une carrière exceptionnelle
Björn Borg
Le Suédois a remporté 11 tournois du Grand Chelem, Roland-Garros 6 fois, Wimbledon 5 fois et a passé 109 semaines en tête du classement mondial. Il a également atteint la finale de l’US Open à quatre reprises. « J’ai fait un parcours exceptionnel dans mon domaine, j’en suis ravi. Parfois, nous perdons des finales, nous perdons des matchs. A vrai dire, je suis très satisfait de ma vie, de mon jeu. Peut-être que j’ai arrêté trop tôt, je n’avais que 26 ans. J’aurais peut-être gagné un ou deux tournois supplémentaires, mais j’ai choisi beaucoup d’autres choses qui étaient les plus importants pour moi en tant que personne à ce moment-là », nous dit-il.
Désormais, l’ancien champion « profite de la vie. Je me réveille le matin et je suis avec ma femme, avec ma famille. J’ai deux fils merveilleux. Se réveiller le matin et se sentir bien et en bonne santé. Je me sens bien ».
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