La Banque du Canada réduit son taux directeur de 25 points de base, à 4,75%

La Banque du Canada réduit son taux directeur de 25 points de base, à 4,75%
La Banque du Canada réduit son taux directeur de 25 points de base, à 4,75%

Après avoir augmenté son taux directeur à dix reprises entre mars 2022 et juillet 2023, la Banque du Canada donne du poids à sa politique monétaire et réduit son taux directeur de 25 points de base, qui s’établit désormais à 4,75 %. . Il s’agit de la première baisse du taux directeur de la banque centrale depuis mars 2020.

% s’est renforcé ces derniers mois. De grands progrès ont été réalisés dans le rétablissement de la stabilité des prix. C’est une bonne nouvelle pour les Canadiens. », « texte » : « Le conseil des gouverneurs a convenu que la politique monétaire n’a plus besoin d’être aussi restrictive, a déclaré Tiff Macklem, gouverneur de la Banque du Canada. Nous avons fait beaucoup de progrès dans la lutte contre l’inflation. Et notre confiance dans la poursuite de l’inflation vers l’objectif de 2 % s’est renforcée ces derniers mois. De grands progrès ont été réalisés dans le rétablissement de la stabilité des prix. C’est une bonne nouvelle pour les Canadiens. »}} »>Le conseil d’administration a convenu que la politique monétaire n’a plus besoin d’être aussi restrictive, a expliqué Tiff Macklem, gouverneur de la Banque du Canada, lors d’une conférence de presse. Nous avons fait beaucoup de progrès dans la lutte contre l’inflation. Et notre confiance dans la poursuite de l’inflation vers l’objectif de 2 % s’est renforcée ces derniers mois. De grands progrès ont été réalisés dans le rétablissement de la stabilité des prix. C’est une bonne nouvelle pour les Canadiens.

Cette décision marque un changement de discours de la part de la Banque du Canada. Pas plus tard qu’en avril, la banque centrale affirmait que la pression sur les prix était encore trop forte pour engager un mouvement de baisse des taux d’intérêt.

Depuis le rapport sur la politique monétaire d’avril, l’inflation sous-jacente a continué de baisser et la croissance économique a reprisa précisé M. Macklem.

Avec une offre excédentaire, l’économie peut encore croître même si l’inflation continue de baisser.

Une citation de Tiff Macklem, gouverneur de la Banque du Canada

Au Canada, l’expansion économique a repris au premier trimestre 2024, après avoir stagné au second semestre 2023. À 1,7%, la croissance du produit intérieur brut au premier trimestre a été plus faible que prévu, écrit la banque centrale dans son communiqué.

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Même si la Banque du Canada se montre optimiste, elle estime que la prudence est de mise.

%, il est raisonnable de s’attendre à de nouvelles baisses du taux directeur. Mais nous prenons nos décisions tarifaires une par une, M.Macklem. Nous ne souhaitons pas resserrer la politique monétaire plus que nécessaire pour ramener l’inflation à son objectif. Mais si nous baissons le taux directeur trop rapidement, nous pourrions compromettre les progrès réalisés dans notre lutte contre l’inflation. objectif, il est raisonnable de s’attendre à de nouvelles baisses du taux directeur. Mais nous prenons nos décisions tarifaires une par une, a déclaré M. Macklem. Nous ne souhaitons pas resserrer la politique monétaire plus que nécessaire pour ramener l’inflation à son objectif. Mais si nous baissons le taux directeur trop rapidement, nous pourrions mettre en péril les progrès réalisés dans notre lutte contre l’inflation.”}}”>Si l’inflation continue de ralentir et que les données continuent de renforcer notre conviction qu’elle se dirige vers l’objectif de 2 %, il est raisonnable de s’attendre à de nouvelles réductions des taux directeurs. Mais nous prenons nos décisions tarifaires une par une, a déclaré M. Macklem. Nous ne souhaitons pas resserrer la politique monétaire plus que nécessaire pour ramener l’inflation à son objectif. Mais si nous baissons le taux directeur trop rapidement, nous pourrions compromettre les progrès réalisés dans notre lutte contre l’inflation.

Les progrès futurs seront probablement inégaux et des risques subsistent, a également prévenu le gouverneur de la Banque du Canada. L’inflation pourrait être élevée si les tensions mondiales s’accentuent, si les prix de l’immobilier augmentent plus rapidement que prévu au Canada ou si la croissance des salaires reste élevée par rapport à la productivité.

Après avoir atteint un sommet de 8,1 % sur une base annuelle en juin 2022, l’inflation est descendue sous la barre des 3 % depuis janvier 2024. Selon les plus récentes données de Statistique Canada, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,7 % sur une base annuelle en avril. , ce qui représente une baisse par rapport à mars (+2,9%).

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Une baisse appréciée à Ottawa

Deux ministres du gouvernement Trudeau interviewés ce matin à la Chambre des communes ont salué l’annonce de la Banque du Canada.

C’est une grande nouvelle. C’est cette bouffée d’air frais dont rêvent les familles à l’aube de l’été. Nous sommes de l’autre côté de la montagne.

Une citation de François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, de la Science et de l’Industrie

On aimerait ça encore plusa ajouté son collègue ministre des Transports, Pablo Rodriguez.

Au Québec, le ministre des Finances Éric Girard a indiqué que les conditions de crédit resteront restrictives, mais l’annonce de la banque centrale aidera l’économie. Il faudra encore baisser les taux. Il existe de nombreuses personnes avec des tarifs différents. C’est une bonne nouvelle, car ces taux vont cesser d’augmenteril ajouta.

Pablo Rodríguez

Photo : Radio-Canada

Au Mouvement Desjardins, nous nous attendons à ce que la Banque du Canada poursuive sur la même voie dans sa prochaine mise à jour.

%”,,”text”:”Nous prévoyons d’enchaîner avec une autre baisse de taux en juillet. Au total, pour cette année, nous prévoyons quatre baisses de taux […] Nous pensons qu’à fin 2025, nous serons à 2,50%”}}”>Nous prévoyons une nouvelle baisse des taux en juillet. Au total, pour cette année, nous prévoyons quatre baisses de taux […] Nous pensons que fin 2025, nous serons à 2,50%a expliqué Jimmy Jean, vice-président et économiste en chef du Mouvement Desjardins, à Informations midi sur ICI Première.

Pour les détenteurs de prêts hypothécaires, ce sont surtout ceux à taux variable qui seront les principaux gagnants, mais il faut dire qu’ils ont aussi été les principaux perdants de la hausse des taux de ces deux dernières annéesa rappelé M. Jean. %, que cela apportera un peu plus de soulagement.”,”text”:”L’année prochaine, à 2,50%, cela apportera un peu plus de soulagement.”}}”>L’année prochaine, à 2,50 %, il apportera un peu plus d’allègement.

Il ne croit pas que la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de maintenir le taux directeur actuel pendant encore quelques mois va ralentir la Banque du Canada.

Jeans. Mais je regarde la réaction du dollar canadien aujourd’hui et elle est très limitée. C’était attendu et je pense qu’il y a encore une bonne marge de manœuvre dans ce que la Banque du Canada est capable de faire indépendamment de la Fed. car cela entraînerait potentiellement une très forte dépréciation du dollar canadien, estime M. Jean. Mais je regarde la réaction du dollar canadien aujourd’hui et elle est très limitée. C’était prévu et je pense qu’il y a encore une grande latitude dans ce que la Banque du Canada est capable de faire indépendamment de la Fed. »}} »>Il est certain qu’on ne peut pas aller dans les extrêmes en termes de différences car cela entraînerait potentiellement une très forte dépréciation du dollar canadien, affirme M. Jean. Mais je regarde la réaction du dollar canadien aujourd’hui et elle est très limitée. C’était prévu et je pense qu’il y a encore une grande latitude quant à ce que la Banque du Canada est capable de faire indépendamment de la Fed.

Un marché du travail plus tendu

L’économie canadienne a créé 90 000 emplois en avril – laissant le taux de chômage inchangé à 6,1 % – ce qui laissait à l’époque quelques doutes quant à une réduction du taux directeur dès juin. Selon Statistique Canada, la hausse de l’emploi au pays en avril est principalement attribuable au travail à temps partiel, qui a augmenté de 1,4 %, et au secteur privé.

Il n’en demeure pas moins que le marché du travail s’est considérablement tendu depuis que le taux de chômage a atteint un plancher à 4,8 % en juillet 2022.

La même tendance est observée en termes de postes vacants. Au Canada, le nombre de postes vacants est passé de 991 680 au troisième trimestre 2022 à 737 530 au troisième trimestre 2023, selon Statistique Canada. Le taux d’inoccupation est passé de 5,6% à 4,1% au cours de la même période.

Une baisse qui ne favorisera pas la construction résidentielle

Dans une note publiée plus tôt cette semaine, Desjardins s’attendait à ce que la Banque du Canada commence à réduire ses taux dès juin et que d’autres mesures d’assouplissement monétaire favoriseraient un rebond généralisé des ventes et des prix de l’immobilier. existant plus tard dans l’année.

Cela dit, le ralentissement de la croissance économique au Canada attendu au cours des prochains trimestres, les taux d’intérêt hypothécaires relativement élevés et l’accessibilité encore très limitée limiteront l’ampleur de cette hausse des ventes et des prix.écrivent les économistes principaux Hélène Bégin, Marc Desormeaux et l’économiste Kari Norman.

Par ailleurs, Desjardins ne s’attend pas à ce que le mouvement à la baisse du taux directeur entraîne un boom généralisé de la construction résidentielle. Il faudra du temps pour que les réductions des taux d’intérêt relancent les projets en cours, et l’industrie canadienne est confrontée à une multitude de défis structurels.

Avec la collaboration de Julie Roy

 
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