« Deux nouveaux bénévoles viennent de rejoindre l’équipe de quatorze bricoleurs », se réjouit Sabrina Chouteau, animatrice au centre socioculturel Chloro’fil. Ce samedi matin, les tables du Repair café mensuel sont installées dans les nouveaux locaux plus lumineux, dans l’ancienne auto-école de la place Hubert-Cassin, à Trémentines.
Autres avantages, « le grand parking à proximité et la visibilité offerte par la situation centrale » de cet espace partagé, réadapté et rénové. La veille, une soirée maison des jeunes y avait lieu. « Pas de soucis, la chambre était parfaite, le lieu prêt à nous accueillir. A nous aussi de le rendre propre. »
«Demande régulière»
L’activité Repair café a démarré en janvier 2024, pour éviter de jeter systématiquement. « Même si la valeur de l’appareil est faible, nous avons une meilleure conscience lorsqu’il s’agit d’essayer de le réparer. » Il concerne les sept communes couvertes par Chloro’fil. « Les bénévoles viennent de là. Mais pour les réparations, on fait même le déplacement depuis Cholet. Nous ne sommes pas obligés de vivre dans l’une de nos municipalités. underlines Sabrina Chouteau.
Les petites réparations de couture sont possibles au café Chloro’fil Repair, le dernier samedi du mois à la maison des jeunes de Trémentines. Ouest de la France
Après dix mois, “ nous observons une demande régulière de quinze à vingt réparations chaque dernier samedi du mois, de 9h à 12h Qu’est-ce qu’on répare ? « Petit électroménager, robots, ordinateurs, vélos », et des petits travaux de couture aussi. « L’offre est très large, même si elle exclut le gros électroménager comme une machine à laver. »
L’autre avantage est le partage des connaissances : « Les bénévoles se mettent en binôme et échangent des procédures. » Et des temps de formation sont prévus entre eux pour optimiser. L’apprentissage est un aspect attrayant.
Nous donnons ce que nous pouvons
Quant au financement des outils nécessaires, « Nous avions initialement une enveloppe apportée par l’association du parc éolien Eolys de Chanteloup-Vezins, qui subventionne les actions environnementales ». Un compresseur par exemple. Cependant, « chaque bénévole préfère apporter sa propre boîte à outils, par habitude d’utilisation ».
Enfin, l’achat des consommables se fait avec une cagnotte. « Lorsque nous venons effectuer des réparations, nous pouvons participer librement. »