Harcèlement et violence à l’école

Harcèlement et violence à l’école
Harcèlement et violence à l’école

(Québec) Les formations pour les élèves promises par Bernard Drainville dans son Plan de prévention de la violence et de l’intimidation à l’école seront facultatives cet automne, puis obligatoires seulement en 2025. La Fédération de l’éducation autonome (FAE) craint que ces cours ne soient « éparpillés » partout. le programme régulier.

« Je souhaite que le plus grand nombre puisse bénéficier de cette formation. Mon premier réflexe est de faire en sorte qu’ils soient obligatoires», a exprimé le ministre de l’Éducation en marge d’une première journée de mobilisation pour la prévention de la violence et de l’intimidation dans les écoles, qui a eu lieu vendredi à Québec.

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PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES -

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville

Toutefois, l’équipe du ministre a ensuite précisé que la formation des étudiants sera facultative la première année, et obligatoire seulement à partir de 2025. Les contenus pédagogiques seront prêts à temps pour la prochaine rentrée scolaire ou en début d’année, a confirmé M. Drainville. . Des « outils » seront fournis aux personnels enseignants pour assurer la formation.

Lors de la présentation de son plan d’action pour lutter contre l’intimidation et la violence à l’école en octobre, Québec s’est engagé à améliorer la scolarité obligatoire qui sera offerte aux élèves en matière de violence et de santé mentale. Le ministre prévoit entre sept et neuf heures d’enseignement sur ces matières par an pour les élèves du primaire et du secondaire.

La FAE a reconnu avoir appris ce vendredi que ces cours seraient optionnels la première année. «Vous m’apprenez», a déclaré aux journalistes la vice-présidente à la vie éducative, Annie Primeau. Selon elle, si le contenu ne se retrouve pas « au sein d’un cursus particulier », il risque d’être « éparpillé » partout dans le programme régulier.

Ou bien ce sont les matériaux de quelques heures ou unités qui se retrouveront écrasés. Par exemple, le cours Culture et citoyenneté québécoise […] risque d’être le cours dans lequel on pourrait supprimer des heures d’enseignement pour réussir ce contenu optionnel qui sera ajouté.

Annie Primeau, vice-présidente à la vie éducative à la FAE

Les enseignants et le personnel scolaire seront également formés sur « les actions et interventions préventives les plus efficaces » pouvant être déployées. Dans leur cas, la formation restera facultative, a indiqué vendredi le cabinet du ministre.

Une « mobilisation simultanée »

Bernard Drainville a profité de son discours de clôture de l’événement – ​​qui s’est déroulé en grande partie à huis clos – pour préciser le déroulement de la première semaine de prévention de la violence et de l’intimidation qui se tiendra en mars 2025 dans les écoles du Québec.

Cette mesure fait également partie du plan d’action du ministre. M. Drainville a annoncé qu’au cours de cette semaine il y aura un moment de « mobilisation simultanée » où dans toutes les écoles de la province, les élèves et tout le personnel scolaire « parleront de la lutte contre la violence et l’intimidation ».

« Nous voulons souligner l’importance que cela a, en tant que société, et le fait que nous ne voulons pas que la « tolérance zéro » soit seulement un slogan », a déclaré M. Drainville.

Il a souligné que les échanges avec les quelque 300 participants au forum de vendredi vont « nourrir » sa réflexion en vue de « renforcer » son plan d’action.

Le ministre estime avoir entendu des idées « très intéressantes » comme la manière dont certains centres de services scolaires comptabilisent les cas de violence et d’intimidation ou la démarche d’accompagnement de l’enfant harceleur par des organismes communautaires extérieurs. du réseau.

 
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