Lentement mais sûrement, le jour J approche. Le 30 novembre, à Kontiolahti (Finlande), un relais mixte simple puis un relais mixte lanceront la saison de Coupe du monde. Quelques jours après le Samse Tour à Arçon (Doubs), les Bleues entament la dernière ligne droite de leur préparation.
Direction Bessans
« J’ai été très satisfait de ce que j’ai vu, tant au niveau des performances physiques que de l’attitude générale, raconte Cyril Burdet.
« Il en manque encore un peu, mais c’est logique. Quand on planifie un stage à Ramsau en octobre ou avril, on est toujours un peu incertain. Mais nous avons deux jours de vrai hiver, mais aussi des jours de neige fraîche et froide pour faire un travail de qualité. En plus du glacier, ce site a l’avantage de disposer d’une piste de ski à roulettes et de l’absence de tir à bosses, ce qui permet de travailler des coups compliqués. »
Une stratégie différente entre Cyril Burdet et Simon Fourcade
« J’ai une stratégie différente de Simon (Fourcade) », confirme Cyril Burdet. « Il souhaitait notamment rechercher la compétition en évoluant dans les sélections norvégiennes. On a cette confrontation en interne avec la qualité du groupe A, le groupe Coupe IBU et les plus jeunes qui tire tout le monde vers le haut. »
Se diriger vers la Haute-Maurienne permet également de faire une autre cure d’hypoxie. « Cela nous permet effectivement de poursuivre le travail de compréhension de l’altitude en vue des Jeux Olympiques de 2030 à Anterselva. Et rester en France permet d’être plus flexible en cas de petits problèmes comme une maladie ou une blessure. »
La France dispose de sept quotas pour les deux premières étapes de la Coupe du monde (Kontiolahti et Hochfilzen), mais une biathlète perdra sa place pour Le Grand-Bornand, du 19 au 22 décembre, et pour le reste de la saison.
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