Le gouvernement mise sur cette augmentation du reste à charge du patient pour réaliser un milliard d’euros d’économies.
Publié le 28/10/2024 13:35
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“Ce sont des patchs qui, à moyen et long terme, vont générer plus de dépenses”a déploré lundi 28 octobre sur franceinfo Catherine Simonin, membre du bureau France Assos Santé et administratrice de la Ligue contre le cancer, à propos de l’augmentation des tarifs d’usage.
Le gouvernement mise sur cette augmentation du reste à charge du patient pour réaliser un milliard d’euros d’économies. La mesure sera débattue lors de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qui arrive lundi à l’Assemblée nationale.
Le gouvernement envisage de réduire la part prise en charge par la Sécurité sociale lors d’une consultation chez le médecin de 70 % actuellement à 60 %, pour une économie d’un milliard d’euros. « Ce transfert de soins s’appuiera sur les complémentaires santé qui augmenteront leurs cotisations, mais la cotisation pour les complémentaires santé n’est pas juste, c’est la même pour tout le monde »a alerté Catherine Simonin.
Les retraités sont particulièrement concernés car la cotisation augmente avec le risque, et donc avec l’âge. « Le risque est de voir les retraités arrêter leur complémentaire santé et avoir des restes à charge importants qui ne leur permettent plus de prendre soin de leur santé au quotidien »elle s’inquiétait. Catherine Simonin suggère plutôt “mettre l’accent sur des cotisations plus élevées qui seraient basées sur les revenus plutôt que de transférer la charge de l’assurance maladie vers l’assurance maladie complémentaire”.