Au Maroc, les ambitions économiques des entreprises françaises

Au Maroc, les ambitions économiques des entreprises françaises
Au Maroc, les ambitions économiques des entreprises françaises
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Le président français Emmanuel Macron et le patron de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, à Paris, le 8 juin 2024. SARAH MEYSSONNIER / AFP

Plus de cent vingt personnalités françaises ont prévu d’accompagner le président Emmanuel Macron pour sa première visite d’État au Maroc, qui doit avoir lieu du lundi 28 octobre au mercredi 30 octobre, selon une liste non exhaustive communiquée par l’Elysée. Outre neuf ministres, dont ceux de l’économie, des affaires étrangères, de l’intérieur, des forces armées et de l’enseignement supérieur, une quarantaine de chefs d’entreprise seront présents à bord de l’avion présidentiel qui doit atterrir à Rabat dimanche à la fin de l’année. après-midi. Parmi eux, Patrick Pouyanné, de TotalEnergies, Rodolphe Saadé, de CMA CGM, Catherine MacGregor, d’Engie, Ross McInnes, de Safran, Henri Poupart-Lafarge, d’Alstom, et Sabrina Soussan, de Suez.

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Après deux ans de crise diplomatique entre Paris et Rabat, le déplacement d’Emmanuel Macron, à l’invitation du roi Mohammed VI, devrait sceller le rapprochement franco-marocain et permettre de « renforcer les complémentarités à travers des projets communs »indique l’Elysée. Un certain nombre d’accords et de partenariats devraient être signés en ce sens au cours de deux séquences : dès lundi soir, immédiatement après le tête-à-tête qui réunira les deux chefs d’Etat, et le lendemain, à l’issue des rencontres entrepreneuriales. .

Selon les informations de Mondel’un des principaux sera un mémorandum d’accord bilatéral dans le domaine de l’énergie. Sa préparation revient à Gérard Mestrallet, l’envoyé spécial du président pour le projet de corridor d’intégration logistique entre l’Europe et l’Asie.

En négociations depuis des mois, Engie devrait également formaliser avec un grand groupe marocain un accord de plusieurs milliards d’euros relatif aux énergies renouvelables, à l’hydrogène vert et au dessalement. Née au Maroc, sa directrice générale, Catherine MacGregor, connue pour être proche du chef de l’Etat, s’est rendue à de nombreuses reprises au royaume chérifien au cours de l’année écoulée, jouant un rôle ” actif “selon une Source diplomatique, dans la réconciliation entre Paris et Rabat. La décarbonation est présentée par l’Elysée comme « une des pierres angulaires » de la relation avec le Maroc.

Deux autres poids lourds, Alstom et Airbus, dont les noms ont été évoqués avec insistance à l’approche du voyage d’Emmanuel Macron, sont également soutenus par l’Elysée, même si les signatures pourraient intervenir après la visite. Alstom est en effet en lice pour produire et livrer 168 trains à l’Office national des chemins de fer marocains.

Promouvoir une logique de « colocalisation »

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