«J’ai l’impression d’être dans un film Netflix»

«J’ai l’impression d’être dans un film Netflix»
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Des débuts « chaotiques »

La semaine dernière, déjà, notre compatriote découvrait leArène de Malmö où il se produira ce jeudi soir. “C’est un peu des montagnes russes émotionnelles depuis mon arrivée. Il y a eu beaucoup de stress et d’émotion avant la première répétition lorsque j’ai découvert les lieux. Ça va si vite. Il y a tout un protocole à suivre, c’est une grosse machine avec les délégations qui se succèdent. C’était difficile de vivre l’instant présent et d’en profiter les premiers jours.

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Habitué de la scène, Mustii reste néanmoins interloqué par le fonctionnement du programme : « Après la première répétitionJ’étais un peu déprimé. Dans la salle de vision, on a un aperçu et il faut dire tous les changements qu’on veut en termes de caméra, d’éclairage, de mise en scène… Et il y avait beaucoup de choses qui ne me plaisaient pas. Mais finalement, c’est normal. Gustave (le représentant de la Belgique l’année dernière, NDLR) m’a dit que c’était pareil pour lui et qu’il avait fait un dépression nerveuse. J’ai parlé à 2-3 délégations et c’était pareil pour elles. C’est quand même un peu un choc car on était encore loin du compte.»

Mentalement, la promotion précédant l’épreuve ne l’a pas aidé non plus à prendre confiance : « Le avant-spectacles sont un peu chaotiques ! Ce n’est pas l’Eurovision qui les organise, ce sont les fans. Techniquement, c’était très laborieux. J’ai eu de gros problèmes techniques Londres. Cela ne m’a vraiment pas mis de bonne humeur. A Amsterdam, c’était un peu mieux. J’ai embauché mon propre ingénieur du son. Mais cela demandait beaucoup d’énergie. L’important, c’est avant tout ce qui se passe en Suède. C’est là que l’accent doit être mis. C’était génial de faire ces avant-shows pour déjà rencontrer du monde, faire partie du folklore de l’Eurovision mais cela demandait quand même beaucoup d’énergie. J’en garde un souvenir très positif pour certaines choses mais aussi plus sombre pour d’autres. Certains artistes décident de n’en faire qu’un ou deux et ce n’est peut-être pas une mauvaise idée pour se préserver.

Une expérience unique

Au pays de Loreen et ABBA, qui pour rappel fête cette année les 50 ans de sa victoire au concours, la musique n’est heureusement pas la même d’un jour à l’autre : « Dès la deuxième répétition, il y a eu tout de suite un pas en avant parce qu’ils ont su prendre en compte nos commentaires. Pour ma part, j’ai pu prendre mes marques. Je connaissais déjà les lieux, je comprenais mieux comment la chose fonctionnait. Cela reste néanmoins intense. J’ai l’impression d’être dans un film Netflix. Il y a beaucoup d’informations partout. Il y a évidemment de la pression mais j’essaie de me concentrer sur le plaisir et la joie dans ce processus. Avant tout, nous devons accepter que nous n’avons pas aucun contrôle sur tout : nous ne maîtrisons pas à 100% la performance.”

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L’objectif affiché est évidemment de franchir le seuil de demi finales. Pour le reste, le leitmotiv est avant tout ludique : « Ce que je vis reste unique. J’apprends beaucoup sur moi-même et, quoi qu’il arrive, je vais m’en sortir mieux. C’est une plateforme énorme pour moi. Les gens ne m’auraient pas connu autrement et je suis fier de participer au concours avec cette chanson. C’est déjà une victoire À mon avis. Je ne vois pas cela comme une fin en soi. »

 
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