Comment est déterminée la mort d’un otage ? – .

Comment est déterminée la mort d’un otage ? – .
Descriptive text here

Sur les 132 otages toujours aux mains du Hamas, les autorités israéliennes ont officiellement déclaré la mort de 39 d’entre eux.

Comment ce statut est-il déterminé ?

Le professeur Ofer Merin, directeur médical de l’hôpital Shaaré Zedek et membre de la commission d’examen de l’état des otages, a expliqué ce matin sur Kan comment est prise la décision de déclarer la mort d’un otage.

« Il y a des caméras de surveillance dans la bande de Gaza et plus Tsahal avance, plus nous obtenons des informations, que ce soit de ces caméras ou des personnes qui l’ont filmé. Nous avons constaté la mort de plus de 30 personnes, toutes grâce, entre autres, à des preuves visuelles. Nous recevons constamment de nouveaux éléments.

C’est ainsi, explique le professeur Merin, que grâce à une nouvelle vidéo reçue ces jours-ci par la commission, la famille de Lior Rudaeff a appris hier (mardi) qu’il avait été assassiné le 7 octobre et que sa dépouille était détenue par le Hamas. « Nous avons pris conscience d’éléments complètement nouveaux. De nombreuses vidéos nous sont parvenues cette semaine. Les terroristes du Hamas ont beaucoup filmé avec des Go Pro et d’autres caméras.

Le professeur Merin ajoute : « Il y a des gens pour lesquels nous n’avons aucune information depuis le début de la guerre. Des familles entières sont dans le doute total. Cette semaine, les renseignements militaires ont réussi à obtenir différents éléments, certains filmés.»

La commission à laquelle appartient le professeur Merin a été créée au lendemain des attentats du 7 octobre sur la base du constat que le Hamas ne fournirait aucune information sur l’état des otages. « Il a fallu du temps à l’État pour comprendre l’ampleur du fait que parmi les 240 otages, plusieurs avaient été enlevés déjà morts. »

« La commission ne prononcera pas de décès sans disposer de preuves filmées fiables », assure le professeur Merin, « Nous avons le devoir sur le plan moral et humain de partager toutes les informations en notre possession avec les familles. Lorsque la commission décide, c’est après des heures d’examen des éléments. Nous analysons et revenons encore et encore aux preuves dont nous disposons. Le but de la commission est de ne laisser plus de doute.»

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Championnat de saut d’obstacles mais pas que… au Moulin de Parade
NEXT La Nouvelle-Calédonie « plus calme », sauf dans les quartiers qu’il faudra « reprendre »