Un accident de la route survenu ce week-end à Laeken a fait 16 blessés, dont de futurs inspecteurs de police, ainsi que d’importantes perturbations de la circulation. La collision entre un minibus de la police bruxelloise et une voiture a nécessité une intervention d’urgence et provoqué des perturbations dans le quartier. Alors, qui est à blâmer ?
Tout s’est passé en une fraction de seconde. Le choc violent entre le fourgon de police et la voiture était quasiment inévitable. “On voit que le conducteur venant de la droite ne peut pas s’attendre à voir un autre véhicule arriver à cet endroit.», explique Benoît Godart, porte-parole de Vias. La raison? Le minibus de la police ne pouvait pas emprunter cette voie réservée aux tramways.
Seule une intervention urgente peut en effet justifier une telle manœuvre. “Pour accomplir une mission urgente, il faut évidemment allumer le gyrophare bleu et la sirène.», explique Benoît Godart. Un mépris inconsidéré du code de la route lourd de conséquences : les 14 policiers ont été légèrement blessés et les deux occupants de la voiture sont toujours hospitalisés.
La question restera de savoir pourquoi le conducteur a brusquement viré à gauche alors qu’il se trouvait sur une chaussée qui lui permettait de continuer tout droit. La zone de police de Bruxelles-Nord refuse de fournir davantage d’informations. Le Parquet de Bruxelles compte lui communiquer dans les prochaines heures.
Vers 16h30 ce lundi, on apprend que tous les blessés de l’accident sont désormais hors de danger.
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