Meurice, dont la place habituelle dans l’atelier était symboliquement laissée vide, “n’est pas autorisé à être avec nous ce soir, l’Inter l’a envoyé en internat pour le remettre dans le droit chemin“, plaisantait Charline Vanhoenacker au début de son spectacle. “Certains d’entre vous se demandent pourquoi nous ne sommes pas en grève. Nous sommes des spécialistes des grèves, nous les faisons toutes depuis dix ans et nous connaissons les règles : préavis de cinq jours à Radio France. Vous ne voudriez pas que nous devenions aussi des hors-la-loi ?“, elle a ajouté.
“Comme l’extrême droite a décidé de nous faire taire ce soir, nous n’allons pas leur laisser ce plaisir», a poursuivi l’animateur, réservant quelques piques au groupe public. “Je rassure nos responsables de Radio France, cette chronique a été relue par un avocat car, comme j’ai l’impression que les RH (ressources humaines, ndlr) sont très occupées à licencier des collègues, je leur évite des réunions inutiles“.”En passant plus de temps aux RH et à la PJ (police judiciaire) qu’à écrire des blagues, on finira par être d’accord avec ceux qui disent que l’argent public est mal dépensé.“, dit-elle.
“En matière de liberté d’expression, même si nous devons entrer sur le terrain sur une jambe et les yeux bandés, nous allons le jouer ce match.» déclare Charline Vanhoenacker
