l’essentiel
C’est avec un chagrin d’amour que le troisième ligne bressolais a été contraint de déclarer forfait pour ce qui fut le plus grand moment de sa carrière.
Les blessures font partie du jeu, mais lorsqu’elles surviennent juste avant un événement majeur, ce n’est probablement pas le meilleur moment. Le troisième ligne bressolais était content de disputer cette finale, après quatorze ans au club, mais… « Je viens d’apprendre que je m’étais fracturé le pouce lors de la demi-finale, donc pas de finale. Pour moi, la seule finale que je pouvais jouer. , je ne jouerais pas. C’est dommage, mais cela ne veut pas dire que je n’attaquerai pas avec mes coéquipiers, bien au contraire. , nous avons perdu en quart de finale contre Caussade, alors que nous étions plutôt favoris. Cette fois, les favoris étaient les autres, et au final c’est nous qui allons concourir pour le bouclier (sourire). Pourtant, certains diront qu’on peut jouer avec un pouce fracturé, bien protégé. La réponse de Ludovic Martin est sans appel : « Il y a deux ans, je m’étais déjà cassé le pouce droit, et cette fois c’est le gauche. Je sais ce que cela implique et je dois me faire opérer. A 36 ans, il faut être raisonnable, et penser à l’avenir. Mon malheur fera des heureux, visiblement le groupe est solide. Je n’étais pas dans l’équipe qui a gagné à Montech en saison régulière. nous avons une équipe capable de tout, quels que soient les joueurs alignés, c’est une des forces de l’ASB. C’est un grand moment pour le rugby montéchois, et plus largement le rugby tarn-et-garonnais. je souhaite vraiment offrir cette joie au plus grand nombre. Il manque un bouclier au club-house (sourire). Dès que les muscles se réveilleront ce matin, Ludovic, comme tous les blessés, sera aux premières loges. Soyez-en sûr !
