l’idée d’un commerçant pris dans la tourmente du chantier de l’avenue Jean-Jaurès à Agen

l’idée d’un commerçant pris dans la tourmente du chantier de l’avenue Jean-Jaurès à Agen
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l’essentiel
Franchisé Point S avenue Jean-Jaurès à Agen, Christophe Perroud est impacté par les travaux. Il souhaite que l’indemnisation des commerçants soit incluse dans le budget de la ville.

Christophe Perroud entretient un calme olympien. Il ne s’énerve pas, refuse la polémique. Il préfère simplement raconter son histoire. Informez froidement. Et proposer une solution. Le propriétaire du Point S situé dans le quartier du Pin à Agen estime perdre actuellement entre 10 000 et 12 000 € par mois. Cette baisse importante du chiffre d’affaires s’explique par une baisse de fréquentation directement liée à l’aménagement de l’avenue Jean-Jaurès. Ce grand projet a débuté il y a environ un an.

« Personne de la municipalité n’est venu me voir en amont pour communiquer sur le début des travaux », constate-t-il. J’ai été confronté à la situation le jour du déchargement des bulldozers. Propriétaire de plusieurs autres centres auto Point S dans le Lot-et-Garonne (à Villeneuve-sur-Lot, Saint-Syvestre, Laroque) et du garage Renault à Tournon, Agenais, il a repris l’enseigne avenue Jean-Jaurès juste avant le grand bouleversement.

Il ne sait plus à quel saint se consacrer

Depuis, il a fait les choses dans l’ordre. Il a assisté – et participe toujours – aux réunions d’information organisées une fois par mois par la mairie d’Agen. Il a pris l’initiative de rencontrer toutes les parties prenantes possibles pour exposer les problèmes posés par la transformation de Jean-Jaurès, à savoir l’Urssaf, la DDFIP, la Banque de , etc. « Leur réponse a été unanime : tant qu’on n’a pas de dettes, nous ne pouvons rien faire pour vous.

Alors qu’il reste encore un an pour subir les inconvénients du projet (création d’un espace sécurisé pour circuler en douceur, végétalisation et fin de la prééminence de la voiture), Christophe Perroud ne sait plus vers qui se tourner.

Il s’est longuement entretenu avec le maire Jean Dionis, avec sa première adjointe Clémence Brandolin-Robert. Il a compris qu’il ne recevrait aucune compensation directe de la communauté. Lors d’une rencontre avec des commerçants, le député Nicolas Benatti a clairement exposé la philosophie de la ville : « Comment imaginer un système de rémunération qui prendrait en compte le chiffre d’affaires d’un coiffeur, et d’un boulanger, qui n’ont pas par exemple les mêmes coûts énergétiques. ? “C’est impossible à mettre en œuvre et nous ne voulons pas créer un précédent.”

” Ce qu’il faut faire ? »

” Ce qu’il faut faire ? » M. Perroud s’interroge légitimement. Jean Dionis lui a récemment conseillé de « se diversifier » en vendant et réparant des vélos. Mais pour se diversifier, il faut investir. Ce n’est pas le meilleur moment.
Quant à l’idée d’envoyer des véhicules de la mairie pour entretien… Elle ne tient pas la route. Un appel d’offres est obligatoire. Enfin, il souligne qu’une fois que les clients quittent un centre auto, ils adoptent d’autres habitudes. Avec une toute nouvelle avenue, l’avenir ne sera pas forcément meilleur pour son activité.
« Je me rends compte que toutes les portes se sont fermées devant moi et que le seul décideur est le maire. »

Son idée est que l’indemnisation des commerçants soit inscrite au budget communal avant un projet d’envergure et avec un cahier des charges précis.
La fin des travaux d’aménagement de l’avenue Jean-Jaurès est prévue pour août 2025.

 
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