La Cour suprême examine la loi utilisée contre Trump et les émeutiers du 6 janvier

La Cour suprême examine la loi utilisée contre Trump et les émeutiers du 6 janvier
Descriptive text here

La Cour suprême des États-Unis doit examiner mardi un appel contre l’utilisation d’une loi utilisée pour porter l’une des accusations contre l’ancien président Donald Trump et des centaines de ses partisans qui ont participé à l’attaque depuis le Capitole le 6 janvier 2021.

Le candidat de droite à l’élection présidentielle du 5 novembre est visé par quatre chefs d’accusation au niveau fédéral pour tentatives illicites de renverser les résultats de l’élection de 2020, perdue face au démocrate Joe Biden.

Il s’agit notamment d’un complot contre les institutions américaines, d’un complot visant à entraver une procédure officielle et d’une atteinte au droit de vote des Américains.

Il est également accusé d’avoir fait obstruction à une procédure officielle, à savoir la cérémonie au cours de laquelle les résultats du scrutin présidentiel devaient être certifiés par le Congrès le 6 janvier 2021.

Joseph Fischer, ancien policier, fait partie des centaines de partisans de M. Trump visés par ce dernier dirigeant ou déjà condamnés à ce titre. Il cherche à faire abandonner les charges retenues pour ce motif, ce qui pourrait avoir un effet domino sur d’autres accusés, dont M. Trump.

Un juge fédéral nommé par Donald Trump a accédé à la demande de M. Fischer d’abandonner les accusations d’entrave, jugeant que la loi avait été mal interprétée et ne pouvait servir que de base à des poursuites en cas de délits financiers. Cette décision a été annulée par une cour d’appel fédérale.

C’est au tour de la Cour suprême, où six juges sur neuf sont conservateurs (dont trois nommés par Donald Trump), de se pencher sur la question.

Elle devrait se prononcer vers la fin de sa session de juin, quelques mois avant l’élection présidentielle qui opposera une nouvelle fois Donald Trump à Joe Biden.

– Retarder les procès –

Des policiers affrontent des partisans de Trump, le 6 janvier 2021 (AFP/Archives – Olivier DOULIERY)

Le procès de M. Trump pour ingérence électorale en lien avec l’élection présidentielle de 2020 devait s’ouvrir le 4 mars mais a été reporté sine die, en attendant la décision de la Cour suprême sur l’immunité pénale qu’il revendique en tant qu’ancien président.

La plus haute juridiction du pays ne devrait pas se prononcer avant juin, voire juillet.

L’entrave à une procédure officielle est passible de 20 ans de prison.

M. Trump fait face à quatre affaires pénales alors qu’il cherche à retourner à la Maison Blanche. La sélection du jury a débuté lundi lors de son procès à New York pour falsifications liées à des paiements destinés à acheter le silence de l’ancienne star du porno Stormy Daniels, quelques jours avant les élections de 2016.

C’est la première fois dans l’histoire des États-Unis qu’un ancien président comparaît pour des accusations criminelles.

Donald Trump est également accusé de manipulation négligente de documents confidentiels après avoir quitté la Maison Blanche et est poursuivi par la justice de l’État de Géorgie pour des actes connexes d’ingérence électorale.

L’ex-président impute ses ennuis judiciaires à l’administration démocrate de Joe Biden, répétant qu’il s’agit d’une « chasse aux sorcières ».

Ses avocats ont cherché à plusieurs reprises à retarder ses différents procès jusqu’après les élections de novembre.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Gisele Bündchen bricht bei Polizeikontrolle in Tränen aus – .
NEXT à Madrid, Rafael Nadal s’accroche