Wall Street termine en berne, préoccupée par les tensions géopolitiques et l’inflation

Wall Street termine en berne, préoccupée par les tensions géopolitiques et l’inflation
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“Le facteur peur est entré en jeu aujourd’hui”, a commenté Peter Cardillo de Spartan Capital. “Le marché s’inquiète d’une extension du conflit” au Moyen-Orient, a expliqué l’analyste, soulignant que les informations des services de renseignement “affirment que l’Iran répondra à Israël ce week-end”. Les menaces iraniennes d’attaque contre Israël sont « crédibles » et « réelles », a déclaré vendredi un porte-parole de la Maison Blanche, alors que l’Iran menaçait de « punir » Israël après la destruction de son consulat le 1er janvier.euh Avril à Damas.

« Panique en achetant de l’or »

Face à ces inquiétudes, les investisseurs se sont rués sur les valeurs sûres, notamment en première partie de séance. L’or a atteint un nouveau record atteignant 2 431,52 $ l’once au cours de la séance, un niveau sans précédent, avant de clôturer à 2 338,90 $. Depuis début mars, le métal jaune a grimpé d’environ 18 %. “Nous avons assisté à une panique lors des achats d’or en début de séance”, a admis Peter Cardillo.

Autre valeur refuge, le dollar grimpait à son plus haut niveau depuis novembre face à l’euro, à 1,0639 dollar pour un euro vers 19H40 GMT. Dernier signe d’inquiétude pour la région, les prix du pétrole ont grimpé jusqu’à atteindre leur plus haut niveau depuis octobre, avant de perdre du terrain.

« Alors que nous regardons vers l’avenir, nous restons attentifs à un nombre important de forces incertaines »

À ces inquiétudes géopolitiques s’ajoutent des données décevantes en provenance de Chine, avec une baisse des exportations de 7,5% sur douze mois et de 1,9% pour les importations. Au cours de l’action, les onze secteurs du S&P sont restés profondément dans le rouge.

Les banques ont ouvert la saison des résultats, suscitant des réactions mitigées. JPMorgan, membre du Dow Jones, a affiché des bénéfices en hausse de 6% au premier trimestre, mais le titre a plongé de 6,43% à 182,87 dollars, pesant lourdement sur le marché. Son patron Jamie Dimon a mis en garde contre les pressions exercées par l’inflation, exerçant une « compression des marges ».

«Beaucoup de pressions inflationnistes persistantes»

“Pour l’avenir, nous restons en alerte face à un nombre important de forces incertaines”, a-t-il prévenu, citant notamment “un grand nombre de pressions inflationnistes persistantes, qui pourraient perdurer”.

Citigroup (-1,68%) a publié des résultats inférieurs à ceux de l’année dernière à la même époque, en baisse de 27% sur douze mois, mais ils restent supérieurs aux prévisions des analystes. Le gestionnaire d’actifs BlackRock a vu le volume des actifs sous son contrôle augmenter à 10 500 milliards de dollars (+15% sur un an). Le titre a toutefois été boudé par les investisseurs (-2,98%). Wells Fargo Bank perd 0,32% après avoir annoncé un bénéfice en baisse de 7% sur un an à 4,6 milliards de dollars, alors que tout est supérieur aux attentes. Le chiffre d’affaires s’est établi à 20,8 milliards de dollars, en légère hausse de 0,6%.

Sur le plan macro-économique, l’indice des prix à l’importation américaine a confirmé la ténacité de l’inflation : il a grimpé de 0,4% sur le mois, soit la troisième hausse mensuelle consécutive.

 
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