Restaurant à New York : la serveuse est au bout du monde – Journal de 20 heures

Restaurant à New York : la serveuse est au bout du monde – Journal de 20 heures
Restaurant à New York : la serveuse est au bout du monde – Journal de 20 heures

En apparence, c’est un restaurant comme des milliers d’autres à New York. Mais une fois au comptoir, c’est Patricia qui prend les commandes alors qu’elle est à 14 000 km. Depuis son salon aux Philippines, Patricia envoie les commandes en cuisine, reçoit les paiements par carte bancaire, et nous conseille même sur les spécialités du restaurant Yaso Kitchen. Coordonner les livraisons, répondre au téléphone ou suivre les avis en ligne, avant c’était Tom, le manager, qui devait gérer toutes ses tâches. Désormais, grâce à ce service de caisse à distance, il peut consacrer beaucoup plus de temps à superviser la cuisine et à former le personnel. Patricia est payée 3 dollars de l’heure, contre un minimum de 16 dollars de l’heure pour un employé de restaurant à New York. La pratique est autorisée par la loi, mais elle se divise entre les clients. Dans un autre établissement qui utilise cette technologie, TF1 a retrouvé Chi Zhang, fondateur et PDG de Happy Cashier. C’est l’entrepreneur qui met en relation les caisses virtuelles avec les restaurateurs. Selon lui, avec l’inflation et la flambée des loyers, de nombreuses entreprises n’ont plus les moyens de recruter. Ce service peut leur permettre de gagner en efficacité à moindre coût. Aujourd’hui, une dizaine d’établissements emploient déjà ces caissiers à distance. Le service pourrait être étendu à plus d’une centaine de restaurants d’ici la fin de l’année. TF1 | Rapport A. Bourdarias, M. Derrien, J. Asher

 
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