Comme l’explique l’échevin Xavier Desgain dans le dernier bulletin de questions écrites du conseil municipal, le RCA a déposé un dossier dans le cadre d’un appel à projets wallon. Sa candidature a été acceptée. Cela implique d’utiliser les données pour améliorer la politique de stationnement de la ville.
La collecte des données s’effectuera à partir de différentes sources, selon l’échevin : informations provenant des scancars dont les capteurs géolocalisent les places de stationnement libres ainsi que leur occupation en temps réel, informations issues des bornes de stationnement, données du stationnement en ligne, cartographie ou encore mobilité. des applications comme Google Maps ou Waze, des analyseurs de trafic comme Telraam.
« Une fois les données compilées, des visualisations sur des cartes dynamiques aideront à formuler des recommandations. Au fil du temps, le programme progressera dans la qualité des informations fournies grâce à l’aspect « deep learning » des technologies actuelles d’intelligence artificielle. En effet, les statistiques des événements passés doivent permettre d’appréhender le futur, d’établir des modèles, d’aider à la décision, par exemple lors d’une fermeture ou d’une modification de routes, etc., explique l’échevin Desgain. Des indicateurs de fiabilité et de qualité alimenteront également l’analyse.
Le but est de partager l’information, de la rendre plus pertinente pour l’utilisateur. “Une fois cet outil développé, testé et vérifié, il pourra contribuer à améliorer et prévoir le stationnement en centre-ville ainsi que dans d’autres centres urbains équipés de scancars (d’où une collaboration avec la Province de Hainaut, NDLR). J’ajouterais que j’aimerais qu’une application soit mise en place pour signaler les problèmes liés à l’état des routes et des infrastructures.. À suivre.
