TRIBUNE – Pour reconstruire durablement le territoire français endommagé par le cyclone Chido, il faut combiner la mobilisation des pouvoirs publics avec une lutte efficace contre l’immigration clandestine et une augmentation significative des moyens d’action, soutiennent les ministres de l’Intérieur et des Armées.
A Mayotte, ce territoire français dévasté par le cyclone Chido, nos deux ministères, l’Intérieur et les Armées, sont pleinement mobilisés pour venir en aide aux populations sinistrées. Militaires, policiers, personnels de la sécurité civile et de l’administration préfectorale : tous ont été immédiatement mobilisés pour répondre à l’urgence humanitaire. Mais tout le monde aussi a constaté cette terrible réalité à laquelle il faut faire face : dans cette tragédie, les troubles migratoires ont tout aggravé. Car les « bangas », ces bidonvilles de fer blanc où se concentrait l’immigration clandestine, ont été littéralement emportés par le cyclone.
La souffrance de Mayotte n’a pas commencé avec cette catastrophe naturelle : depuis trop longtemps, nos compatriotes mahorais vivent au quotidien les conséquences désastreuses du chaos migratoire, qu’il soit sécuritaire, sanitaire ou social, malgré un renforcement des moyens mobilisés…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 81% à découvrir.
Vente Flash
4,99 € par mois pendant 12 mois. Aucun engagement.
Déjà abonné ? Se connecter