Parfois, vous devez redémarrer le modem.
Mathias Pogba a finalement pris place à la tête de la salle 2-03 du court parisien en début d’après-midi. Dernier interrogé parmi les accusés, celui qui est mis en examen pour extorsion, tentative d’extorsion et association de malfaiteurs – et non pour les faits de kidnapping – est revenu sur la vidéo publiée le 28 août 2022 sur ses réseaux sociaux, où il s’en prend vertement à son frère. « À ce moment-là, ma tête ne pense plus correctement. C’est devenu personnel, entre moi et Paul. J’ai fait un million d’erreurs en un mois »a regretté celui qui sortait tout juste d’une saison contrastée avec l’ASM Belfort, en National 2.
Pour conclure, avant une courte suspension de séance : « Là, mon cerveau est déconnecté. Tout le monde m’appelait en larmes, j’ai merdé. » La célèbre vidéo, point de départ médiatique de l’affaire, a été enregistrée au domicile de Roushdane K., et le texte lu par l’agresseur écrit par un ami du « grand » de la Renardière.
Une volonté de détruire la carrière et l’image de son frère
Parmi les éléments retenus contre lui, le président a notamment lu un message où il promettait que son frère Paul “Je paierai, sinon (il s’en va) détruire son image et sa carrière. Mathias Pogba est mis en examen pour des faits remontant à la visite à Turin qu’il a organisée mi-juillet 2022 en compagnie de ses coaccusés, à l’exception d’Adama C., alors à son domicile près de Dubaï. Le 13 juillet, il dit avoir rencontré Roushdane K. et Machikour K. dans un gymnase, avant que ce dernier ne l’informe du braquage dans la nuit du 19 au 20 mars, seule information dont il disposait à ce moment-là.
«Je veux juste entendre tout le monde en même - sur ce qu’ils ont vécu. Je viens de remplir mon rôle de grand frère. il justifie. « J’ai été cambriolé dans la nuit du 29 au 30 juillet à Roissy-en-Brie. Ils m’ont dit de dire à mon frère de payer, sinon la prochaine étape serait Saint-Denis. » en référence à la maison de sa mère. “Aujourd’hui, mon cerveau est en place”, » a conclu l’attaquant.
De quoi rassurer tout le monde.
D’ailleurs, il y a les Bleus qui jouent