Les Islanders de Patrick Roy sont dans une mauvaise passe et l’entraîneur-chef le sait donc il ne veut pas se contenter de petits éléments positifs.
• Lisez également : Patrik Laine fera son grand retour
Il est rappelé que son équipe a disputé 13 matches qui se sont soldés par un but d’écart. Cela ne l’ébranle pas même si son équipe doit également composer avec de nombreuses blessures, dont Matthieu Barzal et Anthony Duclair.
« C’est certain que le fait qu’il nous manque des joueurs peut faire la différence, mais en même -, nous ne recherchons pas de victoires morales. Nous cherchons à faire ce que nous avons à faire sur la glace et à trouver une façon de gagner des matchs», a-t-il déclaré lors de la mêlée de presse après l’entraînement des Islanders au Centre Bell, mardi.
Les New-Yorkais ont remporté leur dernier match à Buffalo samedi, mais cela ne fait que masquer une période difficile pour l’équipe qui n’a remporté que trois victoires lors de ses onze derniers matchs.
Le troisième
Le problème, c’est que les Islanders ne parviennent pas à bien gérer la troisième période. Pour preuve, 9 des 25 matchs qu’ils ont disputés jusqu’à présent se sont terminés en prolongation ou en tirs de barrage. Il s’agit d’un sommet dans la LNH que seuls les Sharks de San Jose ont également atteint.
Aux yeux de Roy, la clé est donc de faire preuve de plus de solidité lors du dernier engagement.
« Au cours de nos 12 derniers matchs, nous étions à égalité ou en avance en troisième période et nous n’avons remporté que quatre victoires, donc la troisième période est un facteur important dans notre match. »
Jeu défensif
Les Islanders sont au milieu du peloton pour les buts alloués dans la LNH avec 15e rang, à égalité avec le Utah Hockey Club.
Ils sont cependant parmi les pires joueurs de la LNH en termes de buts marqués avec seulement 66, ce qui les place dans le dernier tiers de la ligue.
Roy croit donc que c’est le jeu défensif qui leur permettra de s’accrocher à l’espoir de participer aux séries éliminatoires, eux qui sont septièmes et avant-derniers de la division Métropolitaine avec 24 points, soit 3 de moins que les Rangers qui occupent le quatrième rang.
« C’est comme ça que nous jouons depuis le début. On joue bien défensivement, on travaille bien sur notre territoire en général et quand on fait des erreurs, nos gardiens font des arrêts importants.
“Nous sommes conscients que si nous voulons obtenir une place en séries éliminatoires, nous devons bien jouer sur notre territoire, cela ne fait aucun doute.”
Il n’entend pas le bruit
Les médias new-yorkais et particulièrement les partisans des Islanders commencent à exprimer leur mécontentement assez vocalement, mais Roy assure qu’il est immunisé contre ce genre de bruit.
« Je ne peux pas dire s’il fait chaud ou pas, je ne lis pas les médias. Nous nous concentrons sur notre jeu, c’est tout ce que nous faisons.
“Ce qui est important, c’est de ne pas se creuser un trou et de rester dans le mélange en espérant qu’à un moment donné, la rondelle tournera dans notre direction et que nous aurons une séquence de victoires.”
Roy a été embauché comme entraîneur-chef des Islanders il y a près d’un an et la lune de miel semble terminée, mais il se dit bien protégé par son patron, Lou Lamoriello.
« Ce que j’aime chez Lou Lamoriello, c’est que je me concentre sur mon travail d’entraîneur et qu’il élimine toutes les distractions qui peuvent exister. Je me sens extrêmement bien soutenu.