quand le cerveau d’Erik Spoelstra se déconnecte • USA

quand le cerveau d’Erik Spoelstra se déconnecte • USA
quand le cerveau d’Erik Spoelstra se déconnecte • Basket USA

Les Heat risquent fort de ruminer cette défaite pendant un certain temps. Pas en meilleure position depuis le début de la saison et habituée aux revers de dernière minute ces derniers jours, la franchise de Miami a offert la victoire aux Pistons mardi pour la première journée de la « NBA Cup ». Mauvaise gestion défensive, et une énorme erreur d’Erik Spoelstra, les Floridiens ont montré presque tout ce qu’ils ne devaient pas faire en fin de match, lorsqu’ils menaient de deux points à moins de deux secondes du buzzer de la première prolongation.

Le match aurait dû « logiquement » aller à cinq minutes supplémentaires après que Detroit ait égalisé sur un alley-oop très bien réalisé de Cade Cunningham pour Jalen Duren, sur une remise en jeu à 1,1 seconde de la fin. Moment choisi par Erik Spoelstra pour appeler un temps-mort et proposer un système final.

Sauf que le Heat les avait déjà tous épuisés. Conséquences : les Pistons récupèrent un lancer franc pour faute technique, et le ballon à suivre. Jeu terminé. ” J’ai juste fait une grave erreur mentale à la fin » suppose Erik Spoelstra. ” Cette défaite est pour moi. Je me sens vraiment mal à ce sujet. »

Une « erreur de débutant »

Le coach du Heat est d’autant plus frustré par sa bourde, qu’elle intervient juste après un temps-mort, où les différents scénarios possibles avaient été balayés par son staff.

Une erreur de débutant en somme pour l’un des entraîneurs les plus expérimentés de la ligue. ” Il n’y a vraiment aucune excuse pour ce que j’ai fait. Je suis ici depuis 17 ans. On venait d’en parler pendant le temps mort, je savais qu’on n’en avait plus. Je me suis juste laissé emporter par mes émotions et ma réaction. C’est tellement stupide. »

Cette faute technique aura certes plombé les chances de Miami, mais n’aura pas été la seule erreur dans une fin de match très manquée par le Heat.

A la sortie du temps mort des Pistons précédant le dunk de Jalen Duren, les visiteurs semblaient complètement perdus, arrivant à six au sol pendant plusieurs secondes. Alors que le rookie Kel’el Ware et ses 2m13 gênent dans un premier temps la remise en jeu de Cade Cunningham, ses coéquipiers lui ordonnent de sortir pour laisser Terry Rozier en jeu. Tyler Herro est trop petit pour contester la passe de Cade Cunningham, puis Terry Rozier et Bam Adebayo ne communiquent pas et se font berner sur un écran « banal » de Malik Beasley pour libérer Duren.

« Nous n’avons pas protégé l’accès au cercle dans notre dos, c’était une action vraiment bien réalisée » saluait Erik Spoelstra, qui n’en revenait toujours pas de sa bourde. ” Vous auriez tous aimé voir ce match se dérouler en double prolongation. C’était le genre de match qui semblait fait pour ça. Il méritait d’aller en deuxième prolongation et de ne laisser personne l’arrêter. Malheureusement, même en étant un entraîneur expérimenté, c’est ce que j’ai fait. »

1,8 seconde de temps de jeu, mais une série d’erreurs

Le calice jusqu’à la lie, d’autant que la possession est ensuite revenue à Detroit, à la surprise générale du Heat, mais tout à fait logiquement. La règle 12 sur les fautes et pénalités du règlement NBA indique clairement que la possession doit revenir à l’équipe qui vient d’exécuter le lancer franc pour la faute technique dans ce type de situation.

Kevin Love, qui venait d’être appelé pour entrer en jeu et tenter une passe vers l’autre bout du terrain comme il aime tant faire, a dû regagner son banc dans l’incompréhension générale.

L’illustration de ce début de saison très poussif pour le Heat, qui chute à la 9e place à l’Est, devant notamment son bourreau du soir, et se complique déjà sérieusement la vie dans cette « NBA Cup » avant d’affronter les Pacers, les Bucks. puis les Raptors.

 
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