Qualifié pour les barrages à Toulon, le Stade Rochelais revient en jeu

Qualifié pour les barrages à Toulon, le Stade Rochelais revient en jeu
Qualifié pour les barrages à Toulon, le Stade Rochelais revient en jeu

CONTREC’est une saison dont on se souviendra en Charente-Maritime, mais peut-être pas pour les raisons que l’on évoque depuis le mois d’août. Car souvent maladroite, usée, peinant à donner son rythme ou à imposer un schéma de jeu, La Rochelle s’est qualifiée pour la 6e phase finale de son histoire depuis sa première mi-temps, en 2017. Ce samedi, alors qu’un bonus défensif pourrait lui suffire face Au Racing 92 pour valider un top 6 qu’elle n’a rejoint qu’en mars, elle s’est imposée assez sereinement. Elle aurait même pu gagner un point supplémentaire au classement, mais elle en a trop gaspillé avant d’y croire (24-12, 71e), puis de le laisser filer (24-19, 79e).

L’essentiel n’est pas là : cela n’aurait rien changé au classement du club à la caravelle (5e). Pour leur troisième barrage à l’extérieur en Top 14 (après le Racing 92 en 2019 et Toulouse en 2021), les Jaune et Noir se déplaceront cette fois à Toulon, battus à Paris (23-20) et 4es du championnat pour leur rentrée en phase finale après plusieurs saisons de manque. Les Ciel et Blanc, de leur côté, ont frôlé l’élimination, leur essai en fin de match leur sauvant leur place alors que Castres s’était imposé à Bayonne (17-28).

Pas assez réaliste malgré tout

Dans ce registre, côté rochelais, personne n’a besoin de regarder fébrilement son téléphone en première mi-temps. L’essai très rapide de Dillyn Leyds, parfaitement servi par un petit coup de pied d’Antoine Hastoy sur une attaque large (7-0, 6e), rassure son monde. Une action qui correspond aux propos tenus dans la semaine par Reda Wardi et ses coéquipiers, à qui le match nul à Toulouse (31-31) a visiblement fait du bien. Les staffs du Racing ont peut-être plus l’occasion d’observer ce qui se passe dans les Pyrénées-Atlantiques, même si le rythme est assez soutenu – en témoigne la toute première séquence, qui a duré trois minutes et demie.

Le Stade peut célébrer ses titulaires, les titres de champion de France de son équipe féminine et de ses basketteuses

Le premier acte est marqué par la détermination maritime, en attaque ou en défense. Mais si les Jaune et Noir cadencent l’accès à leur but, ils sont sanctionnés au sol et offrent l’opportunité à Tristan Tedder de retrouver le chemin des poteaux, notamment à plus de 50 mètres (7-3, 13e) avant de récidiver. de plus près (14-6, 25e). Avant cela, Tawera Kerr-Barlow (de retour après plusieurs semaines d’absence) s’était engouffré dans une mêlée choisie par Grégory Alldritt après qu’une charge monumentale du capitaine avait provoqué le carton jaune de son homologue Henry Chavancy (14-3, 21e).

Le break est atteint sur cet écart de 7 points donc, La Rochelle ratant plusieurs ballons intéressants et pénalités bien défendues par les Ciel et Blanc, de quoi faire planer l’incertitude – même si les avancées de Bayonne et Pau à la mi-temps sont favorables – car cette équipe a eu du mal à « tuer » des matches lorsqu’elle en avait l’occasion cette saison. Cela se confirme au retour des vestiaires, après une 9e faute du Racing, qui sauve un nouveau ballon porté dans ses 22 mètres (44e).

La course était chaude

Alors que Uini Atonio reçoit une belle ovation pour sa sortie, une mêlée dans cette même zone donne encore moins de résultat qu’Hastoy envoyant une passe directement en touche. Tout n’est pas résolu offensivement pour la caravelle, après des mois de recherches. Les Franciliens finissent par trouver la porte de sortie de leur camp et celle du bonus défensif, via Tedder (14-9, 54e). Will Skelton, qui imite son capitaine sur plusieurs mètres, ne l’entend pas de cette oreille (17-9, 59e).

La solide défense de ses partenaires non plus, même si elle finit par craquer après une longue surbrillance adverse (17-12, 64e). Il n’est pas encore temps de suivre les autres scores. Bon, par souci de conscience, nous sommes plusieurs à y avoir jeté un oeil, malgré tout, d’autant plus que Castres se rapproche d’Aviron. Un réflexe inutile, Jack Nowell, sorti depuis qu’il a marqué contre Pau, inscrivant son troisième essai en trois matches sur corner, bien lancé par une longue passe d’Ihaia West (24-12, 71e). La Rochelle obtient un bonus plus en adéquation avec l’intensité locale. Les Ciel et Blanc envisagent-ils de profiter d’un penalty pour finalement tomber dans l’en-but (76e) ? Ils repartent les mains vides.

C’est pourtant crucial, Castres menant Bayonne et leur ravissant la 6ème place. Alors ils insistent, et redeviennent éligibles après un bon ballon porté (24-19, 79e). Pour eux, qui n’ont plus raté une phase finale depuis leur rentrée en 2009, le couperet a frôlé… Le Stade, de son côté, peut se contenter de ses 4 points pour fêter ses titulaires (Yoan Tanga, Rémi Picquette, Noé Della Schiava et Philippe Gardent), les titres de champion de France de son équipe féminine (en Elite 2) et ses basketteurs en Pro B. Il aura le temps, dimanche, de penser à Toulon.

Les notes

8/10 Cancoriet, Jégou, Alldritt, Skelton
7/10 Kerr-Barlow, Favre, Picquette, Atonio, Hastoy, Dulin, Leyds, Wardi, Latu

 
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