« On fait grandir le club sans être obsédés par l’équipe première », au RC Jacou, le rugby se vit en famille

« On fait grandir le club sans être obsédés par l’équipe première », au RC Jacou, le rugby se vit en famille
« On fait grandir le club sans être obsédés par l’équipe première », au RC Jacou, le rugby se vit en famille

Alors que son équipe première a validé une montée historique en Fédérale 2, son équipe réserve est dans le dernier carré d’Excellence B, focus sur le RC Jacou et la famille Milles, au four et au moulin dans le club de la banlieue montpelliéraine.

Fraîchement qualifié pour la promotion en Fédérale 2 et à la veille de ses huitièmes de finale, Jacou s’appuie sur un esprit de famille qui a sûrement fait son succès : « J’ai dit aux joueurs qu’ils avaient une baguette magique qui pouvait faire chavirer les gens.explique Olivier Milles, assisté d’Anne-Sophie Segonzac. De ces épopées naissent des vocations de bénévoles, d’acteurs de ce jeu. »

La lignée Jacoumarde, c’est, pour Marie-Charlotte, tout un concept : « Nous incluons les joueurs dans notre cercle familial. Il y a dix ans, quand nous sommes arrivés au club avec Olivier, nous venions de nous marier, il avait l’air d’un joueur plus âgé, nous encadrions des jeunes qui étaient désormais sponsors du club. Notre fils Augustin, cinq ans, les appelle ses amis ! Être à notre place, c’est prendre soin des autres car ils font partie intégrante de notre vie.

En photographie, la maman, Christine, puise dans ces liens : « Je suis fasciné de voir à quel point des jeunes talentueux en communication peuvent valoriser le matériel simple que je leur ai fourni. Elles me font redécouvrir mes propres photos car je ne suis qu’une mère qui photographie ses enfants.

Fraternité dans l’hérédité

Nostalgique, le père, Christian, connu pour son animation festive de Baby Rugby aux côtés de sa fille Julie, reconnaît avec tendresse : « Ce groupe me donne envie d’avoir trente ans de moins pour les rejoindre ! Nous sommes heureux pour eux, mais surtout avec eux. C’est ce côté supporter qui nous a poussé à nous impliquer, à jouer pour Julie, puis à coacher ensemble.

“Ce qui m’importecontinue Julie, c’est pour aider mon frère à réaliser ses projets, comme nous avons vu notre père et notre grand-père le faire avant nous. Maintenant, c’est pour ce groupe que nous voulons réussir, pour son jeu et l’accueil qu’il réserve à tout le monde. “

Une montée en F2 non planifiée mais dont la faisabilité était évidente : “Nous faisons grandir le club sans être obsédés par l’équipe premièreconclut Olivier Milles, parce que nous avons dix-huit catégories que nous revendiquons. La croissance est certes linéaire, mais la hausse arrive plus tôt que prévu. C’est sûrement ce non-objectif qui a alimenté un engagement énorme mais naturel.»

 
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