DALLAS | Les joueurs des Oilers ont quitté le Texas avec la ferme intention de n’y revenir qu’à l’automne. Ils comptent bien profiter du soutien de leurs bruyants supporters dimanche soir pour confirmer leur place en finale de la Coupe Stanley.
Ce serait leur première participation au tour final depuis 2006. À l’époque, ils avaient perdu en sept matchs contre les Hurricanes de la Caroline. Suite à ce revers, les représentants de la capitale albertaine ratent les séries éliminatoires 10 années de suite.
Au cours de cette séquence, ils ont terminé six fois parmi les trois dernières équipes de la LNH. Au bas de cette vague, ils ont obtenu le tout premier choix du repêchage à quatre reprises (Taylor Hall, en 2010, Ryan Nugent-Hopkins, en 2011, Nail Yakupov, en 2012, et Connor McDavid, en 2015).
Évidemment, Nugent-Hopkins est celui qui a le plus d’ancienneté chez les Oilers. C’est donc lui qui a mangé le plus longtemps son pain noir. C’est donc aussi lui qui est le plus à même d’apprécier le moment qui se dessine.
«C’est pourquoi nous jouons, pourquoi nous déployons tant d’efforts pour développer nos compétences», a déclaré l’attaquant de 31 ans. Quand on fait partie d’un groupe comme celui-ci, on ne peut pas demander plus. Une belle opportunité se présente à nous, mais cela demandera encore beaucoup de travail. Mais c’est excitant. »
La fidélité attire le respect
Malgré les embûches, le Britanno-Colombien est toujours resté fidèle aux Oilers. En juillet 2021, il signe une nouvelle entente le liant aux Oilers jusqu’au 1er juillet 2029.
Une telle loyauté lui a permis de gagner beaucoup de respect de la part de ses coéquipiers.
“C’est un joueur de caractère”, a déclaré Leon Draisaitl. Il a vécu tellement de saisons difficiles ici, tellement de déceptions. Nous ne l’avons jamais entendu se plaindre. Il n’a jamais voulu partir. C’est un bon gars et un joueur fantastique. Probablement l’un des plus sous-estimés de la LNH.
Le voilà donc à une victoire de se retrouver sur la plus grande scène du hockey. Mais la tâche qui nous attend reste colossale. Les Oilers sont bien placés pour le savoir. Pas plus tard que lors du tour précédent, ils étaient dans la même situation que les Stars.
Dos au mur, ils ont remporté les deux derniers matchs pour éliminer les Canucks.
« Nous avons la chance de gagner cette série à domicile. Mais lorsqu’une équipe risque l’élimination, elle donne toujours le meilleur d’elle-même. Ce ne sera pas différent avec les Stars », a déclaré Zach Hyman.
La perfection des pétroliers
D’autant que la formation de Peter DeBoer détenait le meilleur bilan du circuit sur les patinoires adverses. Tant en saison régulière que pendant les séries éliminatoires.
Pour les aider à poursuivre dans cette voie, ils devront percer le mystère de l’infériorité numérique des Oilers. Cela fait maintenant neuf matchs que les Albertains sont synonymes de perfection dans ce domaine. Aucun but accordé dans 25 infériorités numériques.
« Ces gars font un travail incroyable. Ils sont tellement amusants à regarder », a déclaré Hyman. Non seulement nous sommes convaincus qu’ils supprimeront les pénalités, mais nous savons qu’ils nous donneront également un élan. »
Et maintenant que l’offensive massive est de retour, les Stars pourraient avoir du mal à sortir de l’étouffant Rogers Place encore en vie.
