Dans cette ville de Bretagne, des joggeurs en quête de défis courent après les bus – édition du soir Ouest-France – .

Dans cette ville de Bretagne, des joggeurs en quête de défis courent après les bus – édition du soir Ouest-France – .
Dans cette ville de Bretagne, des joggeurs en quête de défis courent après les bus – édition du soir Ouest-France – .

A Rennes, un groupe de passionnés de course à pied s’est lancé un défi original : parcourir les lignes de bus de bout en bout pour découvrir la ville autrement.

Medhi Mainguené, 40 ans, a commencé par courir, en surface, sur le tracé emprunté par les deux lignes du métro de Rennes, longues chacune d’une dizaine de kilomètres. Sympa, mais trop vite pour ce passionné de course à pied qui s’attaque depuis un mois à un tout autre projet : parcourir, en baskets aux pieds, l’intégralité des lignes de bus. « Je viens de constater qu’il y en a 150 qui desservent Rennes et ses alentours, il soupire. Je me concentrerai sur les lignes intra-muros et je peux déjà exclure celles qui passent par le périphérique à quatre voies façons. » A raison d’un trajet par semaine – le dimanche jour où « les trottoirs sont moins fréquentés » – son nouveau passe-temps pourrait l’occuper pendant plusieurs années. «J’ai besoin de ce genre de folie pour me motiver. »

L’initiative n’est pas si folle puisque d’autres joggeurs du groupe Facebook « Courir avec les autres » l’ont rejoint. Leur ambition n’est pas de rattraper le bus, ni même de faire la course. Cependant… « L’autre dimanche, il nous a fallu une heure quinze pour parcourir les 12 km de la ligne entre Chantepie et Cesson-Sévigné, alors que le bus mettait une heure. Nous ne sommes pas loin ! »

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“La ville n’est pas si grande”

Les amateurs de sports de nature et de sous-bois moussus ne trouveront pas ici leur bonheur. Suivre le bus, c’est comme voir un interminable tapis d’asphalte se dérouler sous ses pieds. Mais à part s’abîmer le dos, quel est l’intérêt de ce trail très urbain ? «On découvre la ville sous un autre angle et même des quartiers où on ne va jamais», argumentent Medhi et ses camarades Claire, Delphine, Sandrine, Sébastien et Elliot.

Avant de s’inscrire à des marathons exotiques, à New York ou ailleurs, connaître la ville de son enfance est une démarche intéressante. « Je suis originaire des quartiers sud de Rennes, confie Medhi. Enfant, prendre le bus pour aller à Villejean, dans le grand nord, lui paraissait un long voyage. Je me rends compte, en courant, que les distances ne sont pas énormes. La ville n’est pas si grande. »

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Plus rapide que le métro ?

La belle équipe commence à être repérée par les chauffeurs de bus eux-mêmes. «Ils font passer le message et nous discutons avec eux. Il nous arrive parfois d’embarquer au retour lorsque le trajet aller est assez long ! »

Toujours à la recherche de défis, les joggeurs du dimanche envisagent aussi de prendre le métro, de descendre à une station, puis de courir jusqu’à la suivante et d’y arriver avant le train. Il ne s’agit plus de faire du footing, mais plutôt du sprint. «De la place Sainte-Anne à République, ça descend. C’est peut-être faisable. Quoi qu’il en soit, il fera chaud ! »

 
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