Nouvelle « bronca » en Espagne autour – cette fois – de la tauromachie. Le ministre de la Culture, Ernest Urtasun, ouvertement anti-corrida, a annoncé la suppression du prix national taurin d’une valeur de 30 000 euros. Le droit et le les aficionados les corridas sont en colère.
Avec notre correspondant en Espagne, François Musseau
” Cela ne nous a pas semblé pertinent en 2024 en Espagne de maintenir un prix qui récompense une forme de maltraitance animale alors qu’une majorité d’Espagnols sont de plus en plus préoccupés par le bien-être animal et ne soutiennent pas cette activité » : c’est ainsi qu’Ernest Urtasun, le tout nouveau ministre de la Culture issu de la gauche radicale, a justifié l’annulation d’un prix prestigieux, le prix national taurin.
Un actif immatériel national ?
Depuis 2013, ce prix récompense torero méritant. Le prix est d’une valeur de 30 000 euros et a son équivalent pour les beaux-arts, le théâtre ou la musique. Cette décision est symboliquement très mal accueillie par la droite, qui défend la tauromachie comme un bien national immatériel, et, aussi, bien sûr, par les collectifs taurins.
Affaiblissement du monde taurin
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