“ Dans cet état, chauffés par les flammes, arrosés par l’eau des lances, les logements sont inhabitables. Nous faisons tout notre possible pour reloger les locataires « .
Sur place, l’adjoint au maire Bernard Sallières coordonne avec le gestionnaire de Néolia, l’organisme de logement, les opérations de recherche d’un nouveau toit pour les dix locataires évacués de l’immeuble de quatre niveaux ravagé par les flammes, mardi en début d’après-midi. “ Aucun blessé n’a été signalé », fait valoir l’officier qui dirige une trentaine de pompiers mobilisés rue de la Poste.
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Un épais nuage de fumée est visible à des kilomètres à la ronde. L’incendie s’est déclaré au niveau de la toiture de ce bâtiment en construction. Sans tirer des conclusions hâtives, la catastrophe serait d’origine accidentelle. “ C’est malchance de culpabiliser alors que le protocole de sécurité et le plan de prévention ont été respectés. Un chalumeau était en action quand une étincelle a enflammé une vieille isolation. Le toit a pris feu à une vitesse incroyable », argumente, déçu, le chef d’entreprise chargé des travaux d’étanchéité de la toiture, qui n’en porte plus que le nom.
“ Il y a deux ans, se souvient avec amertume Bernard Sallières, un immeuble du même quartier avait subi les ravages d’un incendie. Lui aussi était en construction. L’histoire se répète « .
