Les efforts s’intensifient pour une trêve à

Les efforts s’intensifient pour une trêve à
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Les efforts diplomatiques pour une trêve dans les combats à , combinés à la libération des otages, se sont intensifiés dimanche. Dans le même temps, Israël poursuit ses frappes sur le territoire palestinien assiégé et menacé de famine.

Un haut responsable du Hamas a annoncé qu’une délégation du mouvement donnerait lundi au Caire sa réponse à un projet de trêve israélienne associé à la libération des otages, près de sept mois après le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sanglante contre le Hamas. Mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.

Samedi, le Hamas a annoncé qu’il « étudiait » cette contre-proposition, précisant qu’il « soumettra sa réponse une fois son étude terminée ».

Pendant ce temps, la guerre ne connaît aucun répit dans le petit territoire assiégé où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. L’armée israélienne a déclaré dimanche avoir frappé « des dizaines de cibles terroristes » dans le centre de Gaza.

Appel de l’Arabie Saoudite

Il affirme également préparer une offensive terrestre à Rafah où se trouvent un million et demi de Palestiniens, principalement des déplacés. De nombreuses capitales et organisations humanitaires craignent un bain de sang dans cette ville déjà régulièrement bombardée par l’armée.

Depuis l’Arabie saoudite, où se tient dimanche une réunion spéciale du Forum économique mondial (FEM), le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a appelé les États-Unis à empêcher une invasion terrestre à Rafah. Si elle devait avoir lieu, l’opération serait « le plus grand désastre de l’histoire du peuple palestinien », a-t-il déclaré.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est également attendu en Arabie saoudite, où il discutera notamment des “efforts en cours visant à parvenir à un à Gaza permettant la libération des otages”, selon le département d’État.

A Beyrouth, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, discutera dimanche avec des responsables libanais des moyens d’éviter une prolongation du conflit.

Depuis le début de la guerre, des échanges de tirs ont lieu quotidiennement à la frontière nord d’Israël entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah.

« Un accord maintenant »

Ces négociations diplomatiques se déroulent en attendant la réponse du Hamas à la contre-proposition israélienne.

Les détails de cette proposition n’ont pas filtré mais selon le site Axios, qui cite des responsables israéliens, elle inclut la volonté de discuter de « l’instauration d’un calme durable » à Gaza.

Pendant ce temps, la pression interne sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu continue de croître. Samedi soir, des milliers de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv pour réclamer la libération des otages kidnappés le 7 octobre.

« Un marché, maintenant ! » » ont scandé les manifestants samedi soir, tout en appelant le gouvernement Netanyahu à démissionner. Peu avant, le Hamas avait diffusé une vidéo montrant deux otages, Keith Siegel, 64 ans, et Omri Miran, 47 ans. Il s’agit de la deuxième vidéo diffusée en plusieurs jours par le Hamas.

Lors du rassemblement à Tel Aviv, le père de M. Miran a exhorté le Hamas à « faire preuve d’humanité », lui demandant également de « prendre une décision maintenant ».

Frappes et tirs d’artillerie

Sur le terrain, il n’y a pas eu d’accalmie. Tout au long de samedi, la marine israélienne a ciblé des cibles du Hamas et a apporté son soutien aux troupes déployées dans le centre du territoire, a indiqué dimanche l’armée.

Selon un correspondant de l’AFP, l’armée israélienne a mené des frappes aériennes et des tirs d’artillerie dans plusieurs zones de la bande de Gaza, notamment à Khan Younes et Rafah, deux villes du sud du territoire, ainsi que dans la ville de Gaza (nord).

Au total, 66 Palestiniens sont morts en 24 heures, selon le Hamas.

« Nous sommes fatigués après sept mois de déplacement et de lutte dans les camps. Nous avons donc insisté pour rentrer et rester dans une tente sur les décombres de notre maison, à Khan Younes, a déclaré Abdelqader Mohammed Qwaider à l’AFPTV.

Outre les destructions et le lourd bilan humain, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien où vivent 2,4 millions de personnes. Strictement contrôlée par Israël, l’aide humanitaire arrive au compte-gouttes.

Samedi, un navire britannique a quitté Chypre pour accueillir des centaines de militaires américains qui construisent une jetée artificielle à Gaza pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire.

Dans la foulée, Chypre a annoncé qu’un navire chargé d’aide, revenu de Gaza début avril après qu’une frappe israélienne a tué sept travailleurs humanitaires, rentrait vers le territoire palestinien.

L’armée israélienne a annoncé samedi que 25 000 camions d’aide humanitaire étaient entrés à Gaza depuis le 7 octobre. Le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) évalue ce chiffre à 23 000 camions.

/ATS

 
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