L’Union Bordeaux-Bègles compte, un peu comme Toulouse, de nombreux internationaux français, dont certains très jeunes mais avec un bel avenir. On pense évidemment à Louis Bielle-Biarrey mais on peut aussi penser à Nicolas Depoortère, qui s’est révélé au grand public la saison dernière. Privé de la tournée de novembre pour cause de blessure, le centre bordelais postule pour une place pour le tournoi des 6 Nations, et ce d’autant plus qu’on a appris la blessure de Gaël Fiickou, qui manquera une partie de la compétition minimum.
Nicolas Depoortère est un produit de la formation girondine, lui qui évolue à l’UBB depuis les Minimes. Mais le passage des équipes de jeunes à l’équipe professionnelle ne se fait pas comme ça, en un claquement de doigts. Et peu importe depuis combien de temps nous sommes au club. ET pour intégrer l’équipe première, Nicolas Depoortère a reçu l’aide d’un ancien membre du club, Jean-Baptiste Dubié. Et lors d’une apparition sur le podcast du club « Au bord du terrain », le jeune centre a tenu à remercier son aîné pour son aide précieuse. Un mentor inspirant, qui donne presque envie à Nicolas Depoortère de faire pareil un jour, s’il en a encore le temps.
Jean-Baptiste m’a beaucoup soutenu, m’a beaucoup aidé à évoluer. Je le remercie car à mon poste, il fait partie des joueurs qui m’ont beaucoup aidé à évoluer en Top 14. C’est un peu tôt pour moi de dire que je vais le faire, mais j’aimerais qu’il le fasse. faire quand je fais partie de l’ancienne catégorie.
Un leadership qui augmente
Aujourd’hui, Nicolas Depoortère n’a plus vraiment besoin de quelqu’un pour figurer en équipe première de Bordeaux. A tel point que Yannick Bru l’a même déjà nommé capitaine, rôle qu’il avait déjà occupé au sein de l’équipe de France U20. Nicolas Depoortère accepte ces responsabilités avec beaucoup de sérénité, car il se sent bien entouré. Et il y a une confiance à accorder derrière cela.
Je suis très honoré d’avoir pu être capitaine de l’UBB. C’est un rôle que j’ai pris à cœur. Je remercie le staff et les autres joueurs car c’est une marque de confiance qu’ils m’accordent. Je me sens à l’aise dans ce groupe, ce qui me permet de bien parler, de communiquer, et de ne pas me gêner. C’est un tout.
Pour résumer
L’Union Bordeaux-Bègles compte, un peu comme Toulouse, de nombreux internationaux français, dont certains très jeunes mais avec un bel avenir. On pense évidemment à Louis Bielle-Biarrey mais on peut aussi penser à Nicolas Depoortère. Le centre a reçu l’aide d’un aîné pour faciliter son intégration et aujourd’hui, il est tellement à l’aise dans son groupe qu’il s’impose comme un leader, un rôle dans lequel il se sent bien.
