ce que l’on sait du premier cas du nouveau variant détecté en

ce que l’on sait du premier cas du nouveau variant détecté en
ce que l’on sait du premier cas du nouveau variant détecté en France

Après la Suède, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique, c’est au tour de la . Un premier cas du nouveau variant du virus mpox, clade 1b, a été identifié sur le territoire national, ont annoncé lundi 6 janvier les autorités sanitaires. La France devient le cinquième pays d’Europe touché par l’apparition de cette souche. Franceinfo fait le point sur ce que l’on sait de cette contamination et, plus largement, de ce nouveau variant.

Un premier cas identifié en Bretagne

Le ministère de la Santé a annoncé lundi avoir été informé « un premier cas humain de clade 1b mpox sur le territoire national, en Bretagne »confirmer les informations quotidiennes Ouest de la France.

« Le cas signalé concerne une personne n’ayant pas voyagé en Afrique centrale, zone dans laquelle les différents clades du virus mpox circulent activement depuis plusieurs mois, dont le clade 1b »précise le communiqué du ministère. “Cette personne a cependant été en contact avec deux personnes revenant d’Afrique centrale, des investigations sont en cours pour retrouver l’origine de la contamination et identifier toutes les personnes contacts”, ajoutent les autorités.

Deux clades de mpox sont actuellement répandus dans le monde

Pour le virus mpox (un(anciennement appelée « variole du singe » ou « variole du singe »), on distingue deux types de variants : le clade 1 (et ses sous-clades 1a et 1b) et le clade 2 (et ses sous-clades 2a et 2b), explique l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Depuis 2022, une épidémie provoquée par la sous-clade 2b sévit dans le monde entier. En France, 215 cas de mpox, tous dus au clade 2b, ont été déclarés à Santé publique France (SPF) en 2024, avec une moyenne de trois cas déclarés par semaine à la fin de l’année. Simultanément, un nombre croissant de foyers épidémiques dus aux sous-clades 1a et 1b touchent depuis cet été la République démocratique du Congo et d’autres pays africains, mais aussi d’autres continents.

« Les possibles Les différences de transmissibilité, de virulence et de facteurs de risque entre les deux sous-clades sont encore mal connu », Or, a expliqué l’agence nationale de santé publique dans un document destiné aux professionnels de santé et daté du mois d’août.

Le cinquième pays européen concerné

La variante appelé clade 1b a été détecté pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023, explique le ministère de la Santé. Des cas ont été enregistrés dans diverses régions du continent. Selon le Centres africains de surveillance et de prévention des maladiesles enfants de moins de 15 ans sont les plus touchés par ce variant en Afrique et représentent au moins 60% des cas. Un constat qui inquiète particulièrement l’Unicef.

Le variant s’est progressivement propagé hors d’Afrique, atteignant des pays asiatiques comme la Thaïlande, mais aussi l’Europe. Le ministère de la Santé rappelle que quatre pays du Vieux Continent ont recensé des cas de clade 1b depuis cet été : la Suède, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique.

En août, l’OMS a donc décidé de déclencher son niveau d’alerte le plus élevé en raison de l’augmentation des cas et du nombre de pays concernés.

Les autorités sanitaires se veulent rassurantes

Les quelques cas qu’il y a eu en Europe appellent à la vigilance, mais pour l’instant [il n’y a] aucune raison de s’inquiéter d’une épidémie à grande échelle», a expliqué l’infectiologue Karine Lacombe lundi sur franceinfo., chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine. “JEIl faut prendre les précautions nécessaires, mais de là à être une épidémie généralisée, on est encore loin de la situation »assura-t-elle.

Le risque d’infection au mpox clade 1 pour la population générale en France et en Europe est également jugé faible par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC, l’agence de santé publique de l’UE), souligne le ministère de la Santé. « Les mesures de gestion préconisées ont été mises en place »argumentent les autorités. « Mais des cas sporadiques, liés à des pays où la circulation virale est plus intense, peuvent survenir. La survenance de ce cas en France a été rapidement détectée grâce au système de surveillance mis en place. » continue le ministère.

La vaccination reste recommandée pour les personnes à risque

Les autorités sanitaires rappellent l’importance de la vaccination pour les populations à risque : les hommes ayant des relations homosexuelles avec des partenaires multiples, les personnes transgenres ayant plusieurs partenaires, les professionnel(le)s du sexe, les professionnels des lieux de consommation sexuelle, les partenaires ou les personnes partageant le même espace de vie que ceux à haut risque d’exposition.

Les personnes ayant des liens étroits avec les pays d’Afrique centrale peuvent également se faire vacciner, précisent encore les autorités. Dans un communiqué publié en novembre, l’OMS a également rappelé que le vaccin est efficace contre les deux clades en circulation.

“UN A ce stade, nous ne changeons pas les recommandations en Ile-de-France. Il est toujours utile de se faire vacciner si vous pensez être exposé.coordonnées sur le réseau social Les coordonnées des centres de vaccination mpox sont disponibles sur le site du service public dédié à la santé.

 
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