Joëlle Milquet a négocié un plaidoyer dans l’affaire des « collaborateurs fantômes »

Joëlle Milquet a négocié un plaidoyer dans l’affaire des « collaborateurs fantômes »
Joëlle Milquet a négocié un plaidoyer dans l’affaire des « collaborateurs fantômes »

Tout a commencé à la suite des révélations de VIF qui avait révélé que Joëlle Milquet, alors ministre, avait embauché une dizaine de collaborateurs de son cabinet à qui elle avait confié des tâches liées à la campagne électorale de juin 2014. Une pratique qui a éveillé les soupçons de la justice.

En 2015, le parquet de Bruxelles ouvre une enquête et Joëlle Milquet – ainsi que d’autres personnes de son entourage – sont inculpées pour prise illégale d’intérêts. Elle sera également par la suite mise en examen pour faux et usage de faux informatique.

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Joëlle Milquet a toujours nié toutes ces accusations, et la saga judiciaire, entamée il y a près de dix ans, a été ralentie par diverses procédures (dont la demande de droits supplémentaires).

L’affaire a encore été retardée fin 2021, après que, à la demande de la défense de Mme Milquet, la chambre d’accusation ait posé une question préjudicielle à la Cour constitutionnelle. La réponse est arrivée en janvier 2023.

L’enquête pouvait se poursuivre, mais le temps presse pour éviter la prescription et mettre un terme à cette affaire soit par un procès, soit par un non-lieu sans suite faute de preuves.

Une autre voie était également possible, celle de la négociation de peine.

Nos collègues de Le Libre on apprend de bonnes sources que c’est l’option qui a été choisie par la défense de Joëlle Milquet.

Contacté, Adrien Masset, l’avocat de Joëlle Milquet, a poliment répondu “Il n’a fait aucun commentaire à ce stade.”

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Pour rappel, une négociation de plaidoyer n’est pas une sanction et ne signifie pas que la personne qui négocie un tel accord reconnaît de facto sa culpabilité. C’est surtout une pratique qui permet de mettre un terme à une procédure judiciaire (surtout si elle est longue) et préserve les protagonistes de la mauvaise publicité que peut générer un procès.

Plus d’informations à suivre…

 
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