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Que deviendra-t-il des 4 000 animaux du parc après sa fermeture ce dimanche ?

Que deviendra-t-il des 4 000 animaux du parc après sa fermeture ce dimanche ?
Que deviendra-t-il des 4 000 animaux du parc après sa fermeture ce dimanche ?

Près de 55 ans après son ouverture à Antibes, Marineland, le « plus grand parc marin d’Europe » ferme définitivement ses portes ce dimanche soir. Le mois dernier, la direction de cet établissement, connu pour ses représentations d’orques et de dauphins, expliquait que cette fermeture était liée à une baisse importante de fréquentation et à la loi du 30 novembre 2021, interdisant les spectacles de cétacés d’ici 2026.

Dans ce même communiqué, les dirigeants du parc assuraient que « l’objectif prioritaire » était de « relocaliser l’ensemble de ses animaux dans les meilleures structures existantes », rappelle Info. Mais alors, que deviendront les 4 000 animaux, de 152 espèces différentes, de ce parc aquatique ?

Le sort des deux dernières orques en captivité

Parmi ces animaux, deux retiennent particulièrement l’attention : la dernière orque en captivité, Wikie, 23 ans, et son fils Keijo, 11 ans. L’option d’une réintroduction dans le milieu naturel a été directement écartée ; ils ne survivraient sûrement pas après des années dans les étangs.

Anticipant la loi de 2021, le parc avait envisagé d’envoyer les orques au Japon, mais cette demande a été refusée fin novembre par la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, la réglementation en matière de bien-être animal étant moins stricte. que celui en vigueur dans l’Union européenne. La cour d’appel d’Aix-en-Provence a également obligé début décembre Marineland à garder ses deux dernières orques “jusqu’à la fin d’une évaluation sur leurs conditions de vie”.

Mais alors, que faire ? Interrogé par le parisienun porte-parole de Marineland a assuré que “plusieurs pistes au sein de parcs aquatiques qui respectent les normes européennes en matière de bien-être animal” sont à l’étude, notamment un parc situé aux Canaries, sur l’île de Tenerife.

L’association One Voice, opposée à cette option espagnole, invoquant de mauvaises conditions de captivité, privilégie plutôt un transfert vers un sanctuaire en Nouvelle-Écosse, au Canada, mais le lieu “n’est pas encore opérationnel”, toujours selon un porte-parole, cité par Le Parisien. A suivre donc…

Qu’en est-il des dauphins, des loutres, des requins et des otaries ?

Outre ses deux orques, Marineland doit également gérer l’avenir de ses douze dauphins, requins, loutres mais aussi flamants roses, otaries, tortues, poissons et coraux qui vivent aujourd’hui au sein du zoo aquatique. La plupart de ces 4 000 animaux seront « envoyés dans des parcs ou réserves zoologiques », selon la direction de Marineland, qui évoque « un plan de relocalisation colossal ». Cette « énorme logistique » prendra « probablement des mois », a-t-elle déclaré au quotidien national.

Notre dossier sur Marineland

Mais des associations comme It’s Enough! craignent que la fermeture du parc n’aboutisse plutôt à une « euthanasie », soulignant le manque de places dans les parcs aquatiques européens pour accueillir tous ces êtres vivants.

 
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