Nous y sommes ! Depuis le 28 décembre 2024, tout nouveau petit appareil électronique arrivant sur le marché européen doit être équipé d’un port de recharge USB-CUSB-C. Cette législation du régulateur européen vise à réduire déchets électroniquesdéchets électroniques en permettant l’utilisation du même câble et du même chargeur pour tous ses appareils.
Cependant, cette loi, votée en 2022, a été vivement critiquée par PommePomme. L’entreprise a été contrainte d’abandonner son propre connecteur Lightning, affirmant que cela entraverait l’innovation. Une position que d’autres ont du mal à défendre, car il s’agit d’un connecteur et non d’un standard USB. Il existe cependant une confusion car le connecteur USB-C est sorti presque en même temps que la norme USB 3.1. Mais ce sont deux choses distinctes. Le connecteur physiquephysiqueil est compatible avec toutes les versions de l’USB, depuis l’USB 1.0, et devrait être compatible avec tous les nouveaux standards USB à venir d’ici un certain temps. A titre de comparaison, le connecteur USB-A existe depuis près de 30 ans et est toujours d’actualité aujourd’hui.
Une législation qui ne concerne que les petits appareils
Certains avancent la limite de 240 wattswatts du connecteur, affirmant que cela pourrait restreindre les futurs appareils. Cependant, actuellement la législation comprend une liste spécifique d’appareils, à savoir : les téléphones mobiles et smartphones, les tablettes, les appareils photo, les casques et écouteurs, les consoles de jeux, les haut-parleurs, les liseuses, les claviers, les souris, les systèmes de communication portables et de navigation. Cela exclut donc pour l’instant les ordinateurs portables, qui ne seront inclus que le 28 avril 2026. De plus, la loi s’applique aux appareils de moins de 100 watts, ce qui laissera la liberté aux ordinateurs gourmands en énergie. énergieénergie. Pour les appareils concernés, la nouvelle législation impose une compatibilité avec la norme Power Delivery afin de permettre une recharge rapide quelle que soit la marque du chargeur. Fini les standards Dash, Warp, SuperVOOC, etc. Malgré tout, rien n’empêche les constructeurs d’inclure leur propre norme supplémentaire, si elle est plus avantageuse, à condition que l’appareil soit également compatible avec Power Delivery.
La législation ne couvre que la facturation, pas le transfert de données. Cela signifie que si quelqu’un invente un nouveau connecteur pour les données, les fabricants pourront en équiper leurs appareils. Cependant, la norme USB pour les données va continuer à évoluer, et ce n’est pas le connecteur USB-C qui sera un frein. Et si le connecteur atteint ses limites, le régulateur peut toujours mettre à jour la législation pour inclure un nouveau connecteur. Même si l’adoption du connecteur unique a pris de nombreuses années, le passage à un nouveau connecteur pourrait être beaucoup plus rapide si tous les fabricants qui en ont besoin le faisaient. pressionpression en même temps.
Le problème des câbles incompatibles n’est toujours pas résolu
Toutefois, imposer l’USB-C ne résoudra pas le principal problème de ce connecteur, à savoir la compatibilité des câbles avec les différentes normes. LE Câbles USBCâbles USB-C peut être – ou non – compatible avec le protocole Thunderbolt, avec différentes puissances de charge, différentes versions de la norme USB (USB 3 ou USB 4 par exemple, ce qui affecte le vitessevitesse transfert de données). Ainsi, même avec un appareil doté d’un port USB-C et un chargeur ou autre appareil présentant les bonnes spécifications, les performances peuvent être dégradées par le câble…
In fine, cette stratégie risque-t-elle de nuire à l’innovation ? C’est possible, mais peu probable, du moins pas avant longtemps. Et encore une fois, cela ne concerne que l’Europe, ce qui n’empêchera pas l’innovation dans le reste du monde. De plus, cela ne concerne que la recharge filaire, ce qui permettra à la recharge sans fil de continuer à évoluer sans contraintes. Mais la bonne nouvelle est que cette législation devrait permettre d’éviter la production de 11 000 tonnes de déchets électroniques chaque année.