Publié le 19 décembre 2024 à 20h41 / Modifié le 20 décembre 2024 à 06h38.
4 minutes. en lisant
Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.
Cette fois, sauf revirement de dernière minute, les Etats-Unis ne devraient pas échapper à l’un de leurs fameux fermerou une fermeture de l’administration fédérale faute de financement. C’est une illustration des dysfonctionnements criants de la première puissance mondiale mais aussi le résultat du poids d’Elon Musk, qui a mis sa fortune et son influence au service du futur président Donald Trump. L’homme le plus riche du monde a passé mercredi sa campagne contre un compromis budgétaire au Congrès permettant de financer le gouvernement jusqu’au 14 mars, après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
Il faut maintenant mettre cela au conditionnel. Et c’est Elon Musk qui a allumé la mèche de cet incendie politique. Le patron de Tesla et SpaceX a publié une rafale de tweets pour torpiller le texte négocié depuis des mois entre élus républicains et démocrates. “Tout membre de la Chambre des représentants ou du Sénat qui vote pour ce projet de loi mérite de ne pas être réélu dans deux ans”, a tonné Elon Musk, en référence aux élections de mi-mandat, où une grande partie du Congrès sera renouvelée. . Des menaces prises très au sérieux venant d’un homme aux moyens illimités et à la capacité de financer des candidats alternatifs lors de primaires fratricides pour punir les élus sortants récalcitrants.