Le candidat sortant Renaissance en désaccord avec le RN et le NFP dans la 6e circonscription de Gironde – .

Le candidat sortant Renaissance en désaccord avec le RN et le NFP dans la 6e circonscription de Gironde – .
Le candidat sortant Renaissance en désaccord avec le RN et le NFP dans la 6e circonscription de Gironde – .

Historiquement pays du PS, le 6et La circonscription de Gironde, aux mains de la Macronie depuis 2017, a opéré un basculement lors des élections européennes en approuvant pour la première fois la liste RN. Un score qui laisse entrevoir la probabilité d’une course à trois au second tour des législatives.

Le Figaro Bordeaux

Le 6e La circonscription de Gironde, qui couvre Mérignac, Pessac et Bègles, va-t-elle basculer vers la droite nationaliste lors des législatives anticipées ? Terre historique de la gauche, détenue de manière quasi continue par le député Michel Sainte-Marie (PS) depuis 1988 puis par la socialiste Marie Récalde à partir de 2012, la circonscription a été emportée par la vague Macronie en 2017. Investie depuis de ce mandat, la circonscription Le député sortant Éric Poulliat (Renaissance) fait face à un nouveau défi au moment de la dissolution.

Pour la première fois, c’est la liste de Jordan Bardella (RN) qui est arrivée en tête aux élections européennes avec 24,22% des suffrages. Réveiller l’Europe, la liste PS, arrive en deuxième position avec 19,82% des suffrages exprimés, laissant la troisième place à Besoin d’Europe, la liste de la majorité présidentielle, avec 17,59% des suffrages. Des chiffres qui, comparés aux scores du premier tour des élections législatives de 2022 (34,83% pour Renaissance, 33,93% pour Nupes et 14,87% pour RN)suggèrent la possibilité d’une triangulaire pour le second tour le 7 juillet.

“Une triangulaire n’a jamais été aussi possible”admet Éric Poulliat, qui défendra également son mandat face à Nicole Destouesse (Reconquête !), Franck Bonhomme (Divers centre), Jonathan Florit (écologiste) et Guillaume Perchet (Extrême gauche). Mais le député sortant espère que la forte participation attendue dimanche – estimé à 66% dans les dernières projections du Figaro – va redistribuer les cartes. « Une élection n’est jamais gagnée ou perdue d’avance. Je ne veux pas croire que dans cette circonscription modérée et sérieuse, le RN puisse être une solution. Il y a eu une forte mobilisation de leurs électeurs aux élections européennes alors que les nôtres ont moins voté, mais cela va se rééquilibrer dimanche.»assure Éric Poulliat. Le député municipal de Saint Aubin de Médoc, soutenu par Christophe Duprat, maire de sa commune et secrétaire général de la Fédération LR de Gironde, compte aussi sur un report de voix des LR non-citotistes. “ne divisez pas les forces”aucun candidat de cette branche des Républicains ne se présente contre lui.

« L’enjeu majeur sera le vote LR »

Candidat de la coalition de droite alliée aux LR d’Eric Ciotti, Jimmy Bourlieux (RN) sait aussi que l’enjeu du scrutin réside dans ce report des voix LR pour lesquelles la liste conduite par François Xavier Bellamy a obtenu 7,47% aux européennes. « Nous pourrions potentiellement nous retrouver avec 35 % des voix et de bonnes chances de remporter une course à trois si personne ne se retire. »estime le secrétaire général du groupe RN au conseil régional, en s’appuyant sur les résultats des élections européennes.

Le conseiller régional du RN espère également que la vague du macronisme soit évincée comme le prédisent les sondages. « Le principal problème de M. Poulliat, c’est qu’il est le candidat d’Emmanuel Macron. Son électorat local s’est évaporé », prédit le trentenaire. Une épine dans le pied que le candidat de la majorité accepte sans se résigner. « C’est le jeu politique »rétorque ainsi l’élu Renaissance.

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Pas de retrait en vue au second tour

Et le député sortant en est d’autant plus convaincu qu’il estime être la seule alternative modérée aux deux camps qui le serrent. « Le retour de Marie Récalde dans la circonscription ne m’inquiète pas. Bien qu’elle soit socialiste, elle se présente dans une équipe électorale cynique qui remporte le creux électoral du Nouveau Front Populaire. Elle accumule les mandats locaux et son bilan parlementaire, il y a 12 ans, est nul.», tacle le presque quinquagénaire. Il dénonce aussi la volte-face de son rival. Alors qu’elle avait refusé de se présenter sous l’étiquette Nupes en 2020, Marie Récalde apparaît désormais sous le logo NFP. “Nous sommes dans une période inédite qui m’inquiète beaucoup et c’est le sens de mon engagement”se justifie le triple élu local de la Région, de la Métropole et de la mairie de Mérignac. « En 2022, je ne pouvais pas partir avec le Nupes parce que je suis social-démocrate. Le NFP est différent, je n’ai pas hésité une seconde. Il faut affronter le RN par l’unité et on nous aurait reproché de ne pas le faire. »

Le candidat du Nouveau Front populaire ne s’engage toutefois pas à se retirer au second tour en cas de scrutin à trois. « On verra les résultats. Je prendrai mes responsabilités républicaines le moment venu. Cela dit, je sens une panique chez mes adversaires. »elle élude. Même son de cloche avec Éric Pouillat qui « ne trouve pas responsable de laisser aux Français le choix entre l’extrême droite et l’extrême gauche ». Une préoccupation bien loin de la dynamique sur laquelle surfe Jimmy Bourlieux. « Je pense que cette circonscription va reconstituer un front républicain inversé contre l’extrême gauche qui défend la décroissance via les Verts et annonce plus d’impôts via LFI. Se qualifier pour le second tour serait une performance historique sur ce territoire. le candidat du RN avance. Mais pour le moment, « tous les scénarios sont possibles » Pourtant, les trois favoris de la 6e circonscription de la Gironde sont du même avis.

 
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