Une des victimes d’agression sexuelle d’André Boisclair le poursuit pour 270 000$

Une des victimes d’agression sexuelle d’André Boisclair le poursuit pour 270 000$
Une des victimes d’agression sexuelle d’André Boisclair le poursuit pour 270 000$

L’une des victimes de l’ancien chef du Parti québécois André Boisclair le poursuit en justice et réclame la somme de 270 000 $ pour les dommages subis à la suite d’une agression sexuelle.

Pierre Saint-Arnaud

La Presse Canadienne

Dans une demande introductive déposée mercredi devant la Cour supérieure, le plaignant, qui était âgé de 21 ans au moment des événements de janvier 2014, affirme que l’agression sexuelle et physique lui a causé de graves conséquences, dont notamment une perte de confiance. , épisodes dépressifs et idées suicidaires.

Il évoque également “un impact considérable sur sa vie sexuelle”, une anxiété sociale “qui donne lieu à des épisodes de panique” et dit avoir “développé un problème de consommation de drogue et d’alcool”.

« Descente aux enfers »

« Sans les agressions sexuelles et physiques orchestrées et commises par le Défendeur à l’encontre de la Demanderesse, cette dernière n’aurait pas connu la descente aux enfers de ces dernières années et tous les dommages qui en découlent », peut-on lire dans le texte de la poursuite.

La demande décrit les agressions sexuelles et autres abus dont le plaignant a été victime, malgré son refus explicite et répété, lors d’événements impliquant deux autres personnes. Une de ces deux autres personnes l’aurait violé tandis qu’André Boisclair et une autre personne le retenaient.

Plaider coupable

André Boisclair a plaidé coupable, en juin 2022, à deux accusations d’agression sexuelle contre deux jeunes hommes lors de deux incidents distincts. Il a ensuite été condamné à deux ans moins un jour de prison avant d’être libéré sous condition au tiers de sa peine en mars 2023.

Il avait échoué dans une première tentative d’obtention d’une liberté provisoire au sixième de sa peine, en novembre 2022, la Commission des libérations conditionnelles ayant jugé qu’il présentait un « risque inacceptable » de récidive, invoquant notamment son refus de suivre une thérapie et son attitude arrogante. . Une demande de révision de cette décision ne lui a pas permis de la faire annuler.

Mise en demeure ignorée

Selon le texte de la poursuite, la victime l’avait mis en demeure de l’indemniser en octobre dernier, mais M. Boisclair n’avait pas donné suite à cette demande.

Le demandeur réclame maintenant 200 000 $ en dommages matériels, 20 000 $ en dommages pécuniaires pour les thérapies qu’il suit de façon continue depuis trois ans et 50 000 $ en dommages punitifs.

 
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