En Guinée équatoriale, le Sénat a récemment adopté plusieurs projets de loi visant à renforcer la conduite éthique des hauts fonctionnaires et à réglementer l’utilisation des réseaux sociaux. Ces nouvelles mesures interviennent après la diffusion de sex tapes impliquant Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), une affaire qui a provoqué une onde de choc dans tout le pays.
Les deux projets de loi, désormais envoyés à la Chambre des Représentants pour examen et adoption, contiennent un texte spécifiquement dédié aux hauts fonctionnaires de l’Administration Publique. Celui-ci établit un code d’éthique auquel ces personnes doivent adhérer pour garantir leur intégrité et promouvoir un comportement exemplaire. Ce cadre vise à prévenir la répétition d’incidents comme celui impliquant Baltasar Ebang Engonga en garantissant que les représentants de l’État agissent avec droiture et inspirent les citoyens par leur conduite.
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Le deuxième projet de loi approuvé par le Sénat porte sur l’utilisation des réseaux sociaux et la cybercriminalité. Il prévoit un ensemble de mesures visant à promouvoir un comportement responsable des utilisateurs des plateformes numériques et à lutter contre la cybercriminalité. Ce texte vise à créer un environnement numérique plus sûr en Guinée équatoriale en encourageant l’utilisation éthique des médias sociaux et en réprimant les comportements abusifs ou criminels en ligne.
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