Une enquête pénale ouverte à Gouarec après le décès d’un homme de 70 ans [Vidéo]

Une enquête pénale ouverte à Gouarec après le décès d’un homme de 70 ans [Vidéo]
Une enquête pénale ouverte à Gouarec après le décès d’un homme de 70 ans [Vidéo]

“Tout ce que je peux dire, c’est que c’est une tragédie qui s’est produite à Gouarec.” Jérôme Lejart, maire de Gouarec (22) ne s’attendait pas à vivre une telle journée, ce mercredi 13 novembre. C’est vers 9h30 qu’il a été informé qu’une opération de gendarmerie était en cours dans sa commune. Peu avant, des promeneurs matinaux ont également aperçu des gendarmes armés et casqués au coin de la petite salle polyvalente. Ils surveillent le bâtiment dit « ancienne gendarmerie » qui abrite des logements communaux. Tout comme deux gendarmes postés quelques dizaines de mètres plus loin, derrière la pharmacie.

La préfecture de police à la mairie

Un autre gendarme se cache devant la pharmacie. Les passants sont surpris par cette présence très inhabituelle en centre-ville. La préfecture de police est à la mairie et personne n’a pu entrer depuis le milieu de la matinée. Plusieurs véhicules chargés d’hommes sont venus en renfort vers 13 heures. Ils sont en civil, cagoulés…

Au bistro du coin, les commentaires vont bon train. « Il se passe certainement quelque chose. Autant de gendarmes, on n’a jamais vu ça”, a déclaré l’un des clients. Un autre pense à un exercice. La réalité est que policiers et militaires sont là pour une affaire en cours à Gouarec. Vers 15 heures, les gendarmes bloquent la rue Nationale, entre deux carrefours. Ils envahissent le bâtiment et sont suivis, quelques minutes plus tard, par des techniciens en identification criminelle.

Deux personnes en garde à vue

Ce qui s’est passé? “A ce stade des investigations, je confirme qu’une enquête pénale est en cours”, informe Nicolas Heitz, procureur de la République qui précise qu’un homme de 70 ans est décédé à Gouarec et qu’une autopsie sera pratiquée ce jeudi 14 novembre. à l’Institut médico-légal de Rennes. Deux personnes ont été placées en garde à vue mercredi. L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Guingamp. Le procureur devrait communiquer sur le dossier dans la journée de jeudi.

 
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