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Après Rösti, le président de l’UDC se dit également pour Trump

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Après Rösti, le président de l’UDC se dit également pour Trump

Élection présidentielle américaine

Après Rösti, le président de l’UDC se dit également pour Trump

Les dirigeants de l’UDC, dont Marcel Dettling, expriment leur soutien à Donald Trump et déclenchent un débat diplomatique en Suisse.

Publié aujourd’hui à 11h02

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Après le conseiller fédéral UDC Albert Rösti en début de semaine, le président du même parti a également exprimé vendredi sa préférence pour Donald Trump à la veille de l’élection présidentielle américaine. Un sondage RTS donne une majorité de parlementaires pour Kamala Harris, mais une seule pour l’UDC.

«En Suisse, nous avons toujours fait mieux lorsque les Républicains étaient au pouvoir, cela mettait moins de pression sur la Suisse», déclare Marcel Dettling dans le format vidéo en ligne Dütsch.Dütlich.Dettling. «Je suis pour les Républicains – que l’on soit pour ou contre Donald Trump ne joue pas un grand rôle», ajoute le Schwyzois.

S’exprimant lundi devant un parterre d’étudiants bâlois, Albert Rösti s’est déclaré “personnellement plus pour Donald Trump”. Motif : selon lui, il est « le seul président qui n’a pas mené l’Amérique à la guerre depuis quatre ans ».

Le Bernois a affirmé le soutenir malgré «la douleur» qu’il dit avoir avec «sa personnalité», rapportent mardi sur leur site 24 Heures, la Tribune de Genève, la Basler Zeitung, la Berner Zeitung, le Bund et le Tages-Anzeiger.

Prendre une position « problématique »

Cette position concernant des élections dans un autre pays a été critiquée dans la sphère politique suisse. Le politologue Michael Herrmann, qui s’exprimait mercredi sur la RTS, l’a qualifié de « problématique d’un point de vue diplomatique ».

«La Suisse est un pays neutre, c’est aussi ce que pense l’UDC. Le Conseil fédéral doit faire preuve de beaucoup de retenue et ne pas choisir son camp. C’est très gênant, surtout à la veille des élections », estime-t-il.

La présidente de la Confédération Viola Amherd a donné lundi une réponse plus conforme à la tradition, affirmant simplement que « ce sont les électeurs des Etats-Unis qui choisiront ». “Là-bas, nous n’intervenons pas et nous travaillons avec les chefs d’Etat démocratiquement élus”, a-t-elle ajouté aux membres de l’Association de la presse étrangère à Berne.

40% des membres de l’UDC pour Trump

Selon une récente enquête du magazine Nebelspalter, environ 40% des membres de l’UDC partagent le penchant d’Albert Rösti et Marcel Dettling pour Donald Trump, contre seulement 31% qui s’expriment en faveur de Kamala Harris.

Sollicités par la RTS pour donner leur préférence entre les candidats démocrate et républicain «au vu des relations entre la Suisse et les Etats-Unis, la majorité des parlementaires suisses sont favorables à l’actuel vice-président.

Il n’y en a pourtant qu’un à l’UDC, précisait la RTS mardi dans La Matinale, qui s’appuyait sur une soixantaine de réponses reçues, de tous partis confondus.

« Respect de l’État de droit »

Au PS comme chez les Verts, les parlementaires sont unanimes pour lui préférer l’ancienne procureure de Californie, “pour son respect de l’Etat de droit, des institutions, ainsi que son programme plus social et plus écologique”.

Le candidat populiste ne trouve des soutiens qu’au sein de l’UDC. Pour certains parlementaires de ce parti, Donald Trump « a fait ses preuves lors de son premier mandat ». Mais ce qui est particulièrement loué, c’est la capacité autoproclamée du New-Yorkais «à pouvoir arrêter la guerre en Ukraine», ce qui serait bénéfique pour la Suisse.

C’est dans les rangs du PLR que la plupart des élus n’ont pas voulu exprimer leur choix. Parmi ceux qui l’ont fait, certains estiment qu’une politique républicaine est intéressante pour les entreprises suisses. Pour d’autres, son protectionnisme économique peut au contraire nuire à la Suisse, un avis que l’on retrouve chez les parlementaires de gauche.

ATS

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