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“Nous ne sommes pas vus comme un vieux groupe qui fait la même chose depuis vingt ans”

“Nous ne sommes pas vus comme un vieux groupe qui fait la même chose depuis vingt ans”
“Nous ne sommes pas vus comme un vieux groupe qui fait la même chose depuis vingt ans”

Le 5 janvier, The Weeknd postait sur X un drapeau français accompagné d’un emoji croix, suivi d’une série de stories composées d’un mélange de photos du duo avec la star américaine prises lors de la soirée donnée au Festival de Cannes 2023 en l’honneur de de la série L’idole, où Justice tenait les platines, des photos du duo en concert, un élève mystérieux avec une croix tatouée, marque déposée héros de la French Touch. Un post qui a suscité des interrogations, beaucoup se demandant si Abel Tesfaye ne teasait pas une prochaine collaboration avec le duo français. Un brouhaha médiatique s’ajoutant à l’émoi suscité lorsque Justice a réactivé son Instagram le 1est Janvier, histoire de nous souhaiter une bonne année en annonçant, sur une boucle de techno abusée, la sortie de son quatrième album, sans préciser la date, le titre ni les invités, pour garder un secret bien gardé et distillé.

La rumeur courait qu’à New York, quelques semaines plus tôt, Frank Ocean était sorti pensivement d’une de ces écoutes réservées aux VIP de la musique, hochant la tête, toujours sous le choc de ce qu’il venait d’entendre. Travaillant sur le projet depuis quatre ans, Justice avait en effet frappé fort avec Hyperdramemêlant dans le même élan métal et cordes, euphorie et mélancolie, décharges électriques et sensualité. Le duo ouvre enfin grand les portes de leur univers pop dans un fascinant opéra rétrofuturiste et psychédélique, invitant pour la première fois de sa carrière des stars internationales. De Kevin Parker (Tame Impala) et sa voix à tomber par terre, à Miguel, immense star du R&B ricain, en passant par Thundercat, génie du free-jazz moderne.

About Xavier de Rosnay (à gauche) : Chemise et pantalon, Prada. Noeud papillon, Cifonelli. Ceinture, bracelet, montre et lunettes, personnels. On Gaspard Augé (à droite) : Manteau, chemise et cravate, Prada. Lunettes, personnelles.© Luka Booth/GQ

Des featurings cinq étoiles qui ont permis à Justice d’ouvrir grand son univers, de surfer sur le glam-rock comme sur l’électro, sur le hardcore comme sur le funk, tout en mélangeant avec malice deux genres lointains : le gabber et le disco. D’un côté, cette techno hardcore, épileptique et électrique, qui fit les belles heures des années 1990 et des immenses marathons du Thunderdome aux Pays-Bas. De l’autre, le disco, la bande-son organique et sexy des années 70, en forme d’épiphanie sur le dancefloor. « Tout a commencé avec Tame Impala et le morceau ‘One Night/All Night’, influencé par d’anciennes compilations gabber. Nous avons ralenti le riff, tout réorganisé et l’avons rejoué avec des instruments acoustiques pour la partie funk du milieu et de la fin. L’idée de faire coexister disco et techno hardcore a servi de matrice, explique Xavier. C’est un fil conducteur, mais quand les gens écoutent le disque dans leur salon ou lors d’un festival, ils se moquent de notre cuisine interne, l’essentiel est qu’ils trouvent ça amusant ou amusant. On essayait de s’éloigner du côté chanson formatée. Nous souhaitions une approche plus proche du collage, une nouvelle façon de produire, où la même séquence, arrangée et orchestrée différemment, parcourt toute la pièce. C’est ce qu’on aime dans le rap américain, cette façon de réunir trois morceaux sur un single de 2,5 minutes, de garder l’auditeur mais aussi nous en haleine !

Le 12 avril, en direct de Coachella, Justice a annoncé le début d’une longue tournée organisée aux quatre coins du globe et prévue jusqu’à fin 2025. Le duo est désormais habitué à ce festival californien – le plus hype de la planète. – où, il y a vingt ans, il a donné son premier concert légendaire. « Coachella a toujours été un moyen de tester nos concerts car nos vies sont davantage conçues pour les scènes de festivals. Les dates du festival, fin avril, tombaient pile à temps avec la sortie de l’album, explique Xavier. Nous devions y jouer l’année dernière, mais nous avons tout repoussé d’un an pour être prêts. C’est un festival que nous aimons, où nous venons depuis longtemps, c’est comme une famille !

 
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