LLes années 1980 furent celles de Cyndi Lauper, ou bien elles ne le furent pas. « Time After Time », « True Colors », « She Bop »… et surtout « Girls Just Want To Have Fun », pop douce et hymne à la liberté féminine. Dans la décennie qui a vu les grandes heures de Prince, Michael Jackson et Madonna, la New-Yorkaise a su se tailler une place à part.
Célébrée pour ses tubes, admirée pour sa voix adaptable à tous les genres, engagée dans les combats pour les minorités, Cyndi Lauper, 70 ans, a été en tous points une pionnière. Une icône féministe, animée par l’envie de briser les conventions et de sortir des cases où on a voulu lui assigner. C’est du moins le message véhiculé par Cyndi Lauper : Laissez chanter les Canariesdocumentaire d’Alison Ellwood et disponible depuis le 5 juin sur Paramount+.
LIRE AUSSI Cyndi Lauper tire sa révérence avec une dernière tournée très attendue
Cyndi Lauper avait été sollicitée à de nombreuses reprises et avait refusé à plusieurs reprises de participer à un documentaire retraçant sa vie et sa carrière. Jusqu’à aujourd’hui : « Quand j’ai rencontré Alison Ellwood, j’ai tout de suite su que je pouvais lui faire confiance pour raconter honnêtement mon histoire, ce qui est très important pour moi », a-t-elle déclaré en mai dernier lors d’une déclaration publique.
Un chemin balisé
Si l’on ne juge pas de l’honnêteté, on verra qu’Alison Ellwood ne vise pas à dérouter son spectateur. Pas de digressions majeures, un entrelacement narratif complexe […] En savoir plus
