ENTRETIEN – La trêve entre Israël et le Hezbollah prend fin ce dimanche. Depuis son entrée en vigueur, le Liban a un président et un Premier ministre. Une « libération directement liée à la défaite du Hezbollah et de l’axe iranien dans la région », selon le chercheur.
Fabrice Balanche est maître de conférences en géographie à l’université Lyon-2. Ce spécialiste du Moyen-Orient est l’auteur de Les leçons de la crise syrienne (Odile Jacob, 2024).
Le Figaro.- Ce dimanche prend fin la trêve entre le Hezbollah et Israël. L’armée israélienne a toutefois annoncé qu’elle resterait au Sud-Liban au-delà de cette date. Que retenir de ces deux mois de cessez-le-feu ?
Fabrice Balanche. – L’armée libanaise et la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) sont déployées dans le sud du Liban et le Hezbollah a quitté la zone au moins officiellement. La chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie a montré la défaite majeure de l’Iran dans la région. Le Hezbollah ne peut pas se permettre de rester au Sud-Liban, d’autant plus qu’il ne bénéficie plus du soutien militaire iranien. Rester aurait été suicidaire pour l’organisation.
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